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Cyclistes victimes d’accidents (CVA).
2009
Santé
Auteurs Physiques
- AMOROS (E.)
- CHIRON (M.)
- NDIAYE (A.)
- LAUMON (B.)
Organismes Producteurs
- UMRESTTE
- Institut de Veille Sanitaire (InVS)*
- Université de Lyon
Résumé
La première partie de l’étude CVA (CVA 1) décrit les Cyclistes victimes d’accidents, blessés et tués à vélo, dans le département du Rhône, sur la période 1996-2006. La majorité des cyclistes blessés se sont accidentés seuls. En ville, les cyclistes se blessent plus souvent dans un accident avec un antagoniste (une voiture la plupart du temps) que hors ville, mais malgré cela, les accidents de vélo en ville sont moins graves que les accidents hors ville. Les blessures mettant en jeu le pronostic vital concernent la tête et, dans une bien moindre mesure, le thorax.La deuxième partie de l’étude CVA (CVA 2) constitue la première étude cas-témoins en France sur l’effet propre du casque. Elle porte sur 17 432 blessés ou tués à vélo. Elle indique, en cas de port du casque, une division par 3,4 du risque de blessures au moins sérieuses à la tête, une division par 1,4 des blessures toutes gravités au visage, mais une multiplication par 1,3 du risque de blessures toutes gravités au cou. Les blessures au cou étant moins fréquentes que les blessures à la tête et à la face, porter un casque lors d’un accident de vélo est bénéfique.La troisième partie de l’étude CVA (CVA 3) est une enquête auprès de 900 usagers de vélo, en distinguant : cyclistes enfants, cyclistes sportifs et « utilitaires ». Cette enquête mesure l’acceptabilité des équipements de sécurité (casque, éclairage, éléments fluo). Chez les cyclistes utilitaires, 47 % déclarent ne « jamais » porter de casque et 17 % « toujours ». La dimension « être bien visible » (conspicuité) est négligée.
Accès à l'étude