Pieros

Les brûlures, par les conséquences médicales, sociales et psychologiques qu’elles entraînent, représentent une priorité en matière de santé publique. Elles sont, chez les jeunes enfants, encore trop fréquentes et responsables d’une morbidité importante. Dans notre étude réalisée aux Urgences d’Annecy, la population à risque est : - un enfant de moins de 5 ans, particulièrement un garçon- se brûlant dans une maison, principalement dans la cuisine- au cours d’une activité de jeu ou de loisir- avec un liquide chaud- le membre supérieur, particulièrement la main.Ces chiffres sont tout à fait comparables avec des études françaises et internationales, qu’elles soient récentes ou anciennes, ce qui implique un effort majeur à réaliser en matière de prévention. On sait que des gestes simples peuvent en diminuer nettement l’incidence. Il est donc de notre devoir aujourd’hui de mettre en place des mesures de prévention efficace, adaptées et cohérentes.