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Comparaison des traumatisés graves issus de la montagne avec les accidentés de la voie publique : étude épidémiologique grenobloise de 337 cas sur deux années.
2008
Santé
Auteurs Physiques
- MONGENOT (Frédéric)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de Grenoble
Résumé
Notre étude épidémiologique prospective monocentrique étudie les dossiers de 337 patients traumatisés graves en montagne ou sur la route, admis en service de réanimation ou soins intensifs au CHU de Grenoble, ou décédés au cours de leur prise en charge. Elle a permis de réaliser deux types de comparaisons entre les deux groupes : une évaluation globale du terrain, de la prise en charge, de la nature et la gravité des traumatismes survenus en montagne comparée avec celle des accidents de la route ; une comparaison de la morbi-mortalité et des facteurs pronostiques de mortalité à J30 après l’accident. Les traumatismes graves de montagne ont une incidence plus forte en saison hivernale, un délai d’admission hospitalière retardé mais limité par l’utilisation de l’hélicoptère, une quantité moyenne de lésions par patient plus faible que sur la route (score ISS plus bas) mais avec une fréquence plus forte d’atteintes médullaires. Dans les deux groupes, la population touchée est jeune avec un pic d’incidence entre 10 et 30 ans et essentiellement masculine, les lésions les plus fréquentes sont respectivement les traumatismes crâniens puis les traumatismes thoraciques. Nous avons vérifié dans notre cohorte des facteurs pronostiques connus de mortalité à J30. L’âge élevé ne semble pas lié à la mortalité dans ce groupe contrairement aux accidents de la route. Les décès sont précoces et causés prioritairement par les atteintes cérébrales puis le choc hémorragique dans les deux groupes.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (69p.) – Lieu de consultation : BUGrenoble