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L’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse en cabinet par les médecins généralistes : quel avenir dans le bassin grenoblois ?
2008
Santé
Auteurs Physiques
- VAILLOUD (Charlotte)
- FINKEL (Aurélie)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de Grenoble
Résumé
Depuis la loi du 4 juillet 2001, l’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse est autorisée hors établissement de santé. Nous avons réalisé une étude par questionnaire auprès de 121 généralistes et de 145 internes de médecine générale isérois afin de déterminer s’ils sont intéressés par cette pratique.Les résultats montrent que 60% des généralistes ne souhaitent pas se former du fait de la méconnaissance de cette procédure, de la rareté de la demande d’IVG en médecine générale et parce qu’ils pensent que cet acte doit rester réservé à des centres spécialisés. Les 31% qui s’y intéressent se heurtent à l’absence de formation proposée et au manque de temps. Par contre, 58% des internes désirent se former mais ils se plaignent de l’absence de formation proposée et surtout 55% d’entre eux ignorent l’existence de la loi. En conclusion, si l’engouement des généralistes reste modeste, il mérite d’être encouragé par la création de formations leur permettant de se qualifier.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (95p.) – Lieu de consultation : BUGrenoble