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Evaluation de la prise en charge de récidives de 297 suicidants non hospitalisés en psychiatrie au CHU de Saint-Etienne en 2005

2009
Santé
Auteurs Physiques
  • VEYRE SCHRICKE (Violaine)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de St Etienne
Résumé
Cette thèse porte sur 297 patients admis au pavillon d’urgences du CHU de Saint-Etienne suite à une tentative de suicide et non hospitalisés en psychiatrie, pendant une période de 6 mois en 2005. Cette étude descriptive, rétrospective, a permis de préciser les caractéristiques socio-démographiques et anamnestiques de cette population, ainsi que de dresser un état des lieux des orientations proposées à ces patients et d’en apprécier l’observance. Concernant la prise en charge de ces suicidants, nous avons pu comparer nos résultats avec les données de la littérature et particulièrement les recommandations de l’ANAES (1998 et 2000), et proposer quelques pistes d’amélioration. Il semble en effet primordial d’orienter le patient à l’issue de l’entretien psychiatrique réalisé aux urgences. Il est essentiel de lui remettre aussi les coordonnées d’une structure joignable 24h/24. Afin d’améliorer l’observance, le contact avec l’entourage doit être systématiquement recherché, de même qu’il est particulièrement recommandé d’envoyer une copie de la fiche d’entretien psychiatrique au médecin traitant ou au psychiatre désigné par le patient. De plus, il semble très important qu’un professionnel référent puisse s’assurer de la continuité des soins tels qu’ils ont été proposés. Enfin, un suivi des suicidants non hospitalisés en psychiatrie, réalisé jusqu’au 1er janvier 2009, soit pendant une période de 3 ans et demi, a permis d’évaluer leur devenir en terme de récidive suicidaire. Le taux de récidive retrouvé est de 34.4%, ce qui est important par rapport aux chiffres relevés dans la littérature. Cela nous a conduit à réaliser une étude statistique qui a eu pour objectif d’essayer de dégager des critères prédictifs d’un risque supérieur de récidive. C’est ainsi que le profil du suicidant le plus à risque est une personne qui vit seule, qui est inactive et âgée de plus de 50 ans. Elle a généralement déjà effectué plus d’une tentative de suicide. Face à un tel patient, une prise en charge renforcée et précoce sur 24h, par exemple, pourrait être mise en place dans le cadre d’une unité de crise pour suicidants.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (61p.) – Lieu de consultation : BUStEtienne

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


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