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Les Conduites addictives parmi les professionnels de santé : enquête de prévalence par questionnaire chez 296 agents du Centre hospitalier et universitaire de Saint-Etienne.

2009
Santé
Auteurs Physiques
  • GRATALOUP (Séverine)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de St Etienne
Résumé
L'utilisation d'un questionnaire permettant le dépistage de consommations abusives en pratique courante, permettrait de surseoir aux tests toxicologiques et de mettre en œuvre la prise en charge des sujets consommateurs. Avec pour objectif de valider un questionnaire servant de référence en pratique de soins en médecine du travail pour la recherche d'une consommation abusive de substances psychoactives ou d'un risque de dépendance à ces mêmes substances, une étude a été réalisée destinée à évaluer parmi le personnel du Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Saint-Étienne, la capacité d'un auto-questionnaire à mettre en évidence cette consommation. Une première partie de l'étude a consisté à déterminer la prévalence des conduites addictives ainsi que le risque de dépendance lié aux substances psychoactives à partir de ce questionnaire. Cet auto-questionnaire a été proposé aux salariés du CHU de Saint-Étienne lors des consultations de médecine du travail. Il a été orienté sur la consommation de tabac, d'alcool, de cannabis, de médicaments psychotropes et antalgiques et d'autres substances illicites. 296 questionnaires ont été recueillis sur six mois. Parmi les agents hospitaliers interrogés, 21.74% consomment des psychotropes, 4.73% du cannabis, en majorité des hommes, 28.72% sont tabagiques. 2.79 % des consommateurs d'alcool ont un test DETA positif et 14.29% des consommateurs de cannabis ont des critères de dépendance. Les hommes restent plus à risque avec l'alcool, consomment plus de cannabis et de tabac que dans la population générale. Les femmes consomment davantage de psychotropes. Les différences s'expliquent par l'orientation féminine de l'échantillon. Les consommations de substances psychoactives dans une population hospitalière sont moins nombreuses que dans la population générale, ceci mériterait d'être corrélé à des dépistages biologiques.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (47p.) – Lieu de consultation : BUStEtienne

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


Pour compléter ces informations, n'hésitez pas à interroger également la partie Indicateurs et Répertoires