Pieros

La santé préconceptionnelle est une préoccupation préventive mondiale. Une consultation dédiée a été recommandée. Une étude menée chez des femmes de niveau d’études supérieures a permis de connaître certaines attentes.Objectif : Appréhender les connaissances et attentes des femmes consultant en centre de protection maternelle et infantile (PMI).Méthode : Etude quantitative, descriptive transversale par questionnaire, réalisée de décembre 2011 à janvier 2012, auprès de femmes consultant en PMI dans la Loire.Résultats : 151 questionnaires (50.33%) ont été exploités. 50.33% (78) des femmes avaient entre 26 et 35 ans, 68.5% (100) un niveau d’études inférieur au baccalauréat. Toutes avaient déjà été enceintes. Pour deux tiers d’entre elles, l’arrêt des drogues et de l’alcool ont été prioritaires, l’arrêt du tabac placé en troisième position à égalité avec l’absence de violences verbales ou physiques puis les médicaments toxiques. 48% (72) estimaient qu’une consultation préconceptionnelle était nécessaire. 40.94% (61) se souvenaient en avoir discuté avec un médecin, les plus de 31 ans majoritairement (p=0.0367), ayant un antécédent de grossesse difficile (p=0.0493) ou un traitement chronique (p=0.0368). 46.31% (69) souhaitaient recevoir des informations entre 15 et 25 ans, prioritairement par un médecin.Conclusion : Les femmes de 15 à 25 ans semblent être la cible privilégiée de la prévention préconceptionnelle. Différents moyens d’information en milieu médical, scolaire et institutionnel devraient être utilisés, collectivement ou individuellement, dont la consultation préconceptionnelle. Des études ultérieures pourraient être entreprises pour évaluer ces différents types d’information sur la population cible.