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Place et vécu professionnel des médecins généralistes libéraux exerçant en milieu semi-rural lors de leur collaboration avec une unité mobile de soins palliatifs.
2010
Santé
Auteurs Physiques
- FRULEUX (Laurie-Anne)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
Les soins palliatifs sont reconnus officiellement depuis la loi n° 99-447 du 9 juin 1999. Dans un souci de développement des soins palliatifs à domicile, c'est la circulaire du 19 février 2002 puis celle du 25 mars 2008 qui ont établi les missions et modalités de fonctionnement des unités mobiles. Actuellement, comment se passe la collaboration entre ces unités mobiles et les médecins généralistes libéraux installés à distance d'une grande ville ? Pourquoi certains font-ils appel à ces structures et d'autres non ? Quels sont les points positifs et négatifs qui ressortent de cette collaboration ? Matériel et méthodes : nous avons réalisé en 2007 une enquête postale grâce à un questionnaire, auprès de tous les médecins généralistes libéraux exerçant en milieu semi-rural, se situant sur le territoire d'action de l'unité mobile de soins palliatifs du Forez. Nous nous sommes intéressés aux motifs d'appel de l'unité mobile, ainsi qu'aux points positifs et négatifs ressortant d'une telle collaboration. Résultats : nous avons reçu 57 réponses de médecins généralistes parmi les 91 concernés par l'unité mobile de soins palliatifs du Forez. 43 médecins avaient déjà eu au moins un patient suivi par cette unité mobile, 60% avait déjà fait appel eux-mêmes à ce service. 88% le sollicitaient pour la prise en charge médicale, notamment de la douleur, et pour la prise en charge psychologique du patient et de sa famille. 77% des médecins étaient satisfaits de cette prise en charge, 96% des médecins qui avaient fait appel eux-mêmes pour ces motifs. Parmi les 14 médecins n'ayant jamais eu de patient suivi par l'unité mobile, 6 médecins n'avaient pas fait appel par mauvaise connaissance de l'existence et du fonctionnement de cette structure. Le délai d'intervention de l'unité était court : 80% des demandes étaient traitées en 3 jours ou moins. 51% des patients ont été suivis pendant 14 jours ou moins. Conclusion : les médecins n'hésitent plus à faire appel aux compétences spécialisées des unités mobiles de soins palliatifs, le plus souvent pour recevoir une aide dans la prise en charge médicale et psychologique de leur patient, et sont satisfaits de cette collaboration. Toutefois, il convient de poursuivre les actions de sensibilisation auprès des médecins généralistes afin d'améliorer l'information sur les bénéfices que peut apporter une telle association.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (29 p.) – Lieu de consultation : BUStEtienne