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Facteurs associés à la pratique du frottis cervico-utérin dans la patientèle féminine de médecins généralistes de la région Rhône-Alpes.
2013
Santé
Auteurs Physiques
- OUSSAID (N.)
- LUTRINGER MAGNIN (D.)
- BARONE (G.)
- HAESEBAERT (J.)
- LASSET (C.)
Organismes Producteurs
- Université de Lyon
- Centre Léon Bérard
Résumé
Cette étude a recherché les facteurs associés à une pratique insuffisamment fréquente du frottis cervico-utérin chez des femmes ayant accès au système de soins.Méthode : Nous avons analysé les données de femmes entre 25 et 65 ans vivant en Rhône-Alpes qui, entre juin et août 2008, ont complété un auto-questionnaire remis par leur médecin généraliste. Le questionnaire concernait les connaissances sur le cancer du col de l’utérus et sa prévention, la pratique du frottis cervico-utérin et d’autres comportements en lien avec la santé. Résultats : Parmi les 1 186 femmes incluses dans l’analyse n’ayant pas eu d’hystérectomie totale, 89,1 % déclaraient avoir eu un frottis datant de moins de trois ans. La pratique insuffisamment fréquente du frottis cervico-utérin (pas de frottis depuis 3 ans) concernait 10,9 % des femmes et en analyse multivariée était associée aux caractéristiques suivantes : vivre seule, ne pas avoir d’enfant, n’avoir jamais utilisé de contraception, moins bien connaître le frottis cervico-utérin, et ne pas être vaccinée contre l’hépatite B.Conclusion : Malgré une pratique élevée du frottis cervico-utérin rapportée chez les femmes qui consultent en médecine générale, plusieurs facteurs sont associés à une pratique insuffisamment fréquente du test. Ces résultats pourraient aider à cibler des actions de prévention du cancer du col de l’utérus.
Accès à l'étude
Revue d’épidémiologie et de santé publique, 2013, vol. 61, n°5 (pp.437-445) – Lieu de consultation : ORS