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Incidence des traumatismes chez les piétons, cyclistes, usagers de deux-roues motorisés et automobilistes.

2013
Santé
Auteurs Physiques
  • AMOROS (E.)
  • BLAIZOT (S.)
  • PAPON (F.)
  • HADDAK (M.)
Organismes Producteurs
  • UMRESTTE
  • Institut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité (INRETS) *
  • Centre hospitalier d'Annecy
Résumé
Les taux d’incidence de blessés de la route sont estimés en général par rapport à la taille de la population ou à celle du parc de véhicules, ce qui n’est pas adapté pour comparer les principaux usagers de la route.Nous estimons ici des taux d’incidence par le ratio entre le nombre de blessés et une quantité d’exposition au risque, mesurée par la mobilité. Les blessés sont recensés par le Registre du Rhône des victimes d’accidents de la circulation routière. Quatre niveaux de gravité sont utilisés : blessés toutes gravités, blessés sérieux, blessés hospitalisés, et tués. La mobilité est mesurée grâce à l’Enquête ménages déplacements de Lyon et exprimée en nombre d’usagers, nombre de trajets, nombre de kilomètres parcourus, et nombre d’heures passées.Pour un million d’heures passées, critère le plus comparable entre les types d’usagers, le risque d’être blessé est, par rapport aux automobilistes, deux fois moins élevé chez les piétons, huit fois plus élevé à vélo, et 42 fois plus élevé chez les deux-roues motorisés. Le risque d’être blessé sérieux, est, par rapport aux automobilistes, deux fois plus élevé chez les piétons, 16 fois plus chez les cyclistes et 121 fois plus chez les usagers de deux-roues motorisé. Âge et sexe influent aussi sur les risques.
Accès à l'étude

Poster, congrès ADELF-SFSP 2013
RESP, suppl. 4, octobre 2013, p 282 – Lieu de consultation : ORS

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


Pour compléter ces informations, n'hésitez pas à interroger également la partie Indicateurs et Répertoires