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Connaissances, perceptions, attitudes face au dépistage organisé en milieu « précarité/pauvreté ».

2013
Santé
Auteurs Physiques
  • MEGHARI BENDJEDDOU (Lydia)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de St Etienne
Résumé
Le cancer représente, avec 148 000 décès en 2012, la première cause de mortalité en France. La participation aux campagnes de dépistage de masse (sein et colorectal) reste inférieure aux objectifs nationaux en particulier dans les populations précaires. Le plan cancer 2009-13 a fait de la lutte contre les inégalités d'accès et de recours au dépistage une de ses mesures phares. L'étude FORMADOC (2012) réalisée par l'équipe de l'Institut de Cancérologie Lucien Neuwirth (ICL) avait pour objectif la mise en place de form'actions (formation+action) de professionnels de santé et d'acteurs du secteur social, tous jouant le rôle de relais dans des zones urbaines défavorisées de la région Rhône-Alpes. L'objectif consiste à identifier les connaissances, les représentations et les attitudes face au dépistage de masse des cancers chez des populations en situation de précarité/pauvreté. Etude qualitative (par entretiens semi-dirigés) conduite par le département de médecine générale de la faculté de médecine Jacques Lisfranc et réalisée de mars à juin 2013 sur le quartier de Montreynaud à Saint-Etienne auprès de femmes et d'hommes éligibles au dépistage organisé ou ayant participé au projet FORMADOC en 2012. 12 femmes et 10 hommes ont accepté de participer, au travers d'associations communautaires du quartier. L'objectif du dépistage de masse, et ses modalités de réalisation, paraissent globalement bien connus essentiellement grâce aux campagnes télévisuelles, mais il est difficile de percevoir la part liée plus spécifiquement au projet FORMADOC. Les femmes affirmaient toutes participer aux programmes de dépistage du cancer du sein. Pour le dépistage du cancer colorectal, les résultats sont plus contrastés : touchés par des accidents de vie souvent récurrents, les habitants du quartier évitent activement de se rajouter une inquiétude supplémentaire et de passer, en cas de résultat positif, d'un état de santé déjà précaire à un statut de cancéreux, d'autres semblent plutôt négliger l'offre. Une partie de la population, à peine socialement moins vulnérable, conserve une foi certaine dans le modèle préventif et se soumet plutôt volontiers au dépistage.Des recherches-actions devraient donc tester l'hypothèse selon laquelle le dépistage constituerait plutôt une chance de découvrir des polypes plutôt qu'un risque de se retrouver dans un état pathologique cancéreux.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (68 p.) – Lieu de consultation : BUStEtienne

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


Pour compléter ces informations, n'hésitez pas à interroger également la partie Indicateurs et Répertoires