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La mortalité en région Auvergne-Rhône-Alpes.
2016
Santé
Organismes Producteurs
- Cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) *
Organismes Commanditaires
- Santé publique France
Résumé
Pour la première fois, un Bulletin de Veille Sanitaire est consacré aux outils de surveillance et aux principaux indicateurs de mortalité en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les outils de surveillance ont beaucoup évolué ces dernières années. Aujourd'hui, Santé publique France, à l'échelon régional et national, surveille les décès toutes causes grâce à la remontée à l'Insee des certificats de décès papier traités par les communes informatisées. Ce dispositif permet principalement d'évaluer l'impact de phénomènes infectieux ou environnementaux tels que les épidémies de grippe ou les épisodes de canicule. La certification électronique des décès initiée en 2007, progresse en Auvergne-Rhône-Alpes où 4 départements ont dépassé l'objectif de 20% de décès télédéclarés. Cependant, elle nécessite encore l'adhésion du plus grand nombre pour permettre une surveillance réactive de la mortalité par cause, ce qui n'est pas encore possible aujourd'hui.
Les indicateurs de mortalité dans notre région témoignent de la situation favorable d'Auvergne-Rhône-Alpes par rapport aux autres régions françaises. Ainsi, nous sommes la deuxième région en termes de longévité chez les hommes (79,6 ans) et chez les femmes (85,5 ans). On observe une sous-mortalité prématurée (avant 65 ans) et une sous-mortalité prématurée évitable (par les pratiques de prévention primaire), encore plus marquées, en Auvergne-Rhône-Alpes. Les parts des principales causes de décès sont assez proches de celles observées au niveau national avec toutefois une part plus importante des causes externes, blessures et empoisonnement pour la mortalité prématurée.
Toutefois, cette situation favorable est très inégalement répartie sur le territoire de la région. Les taux de mortalité des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes sont le plus souvent inférieurs aux taux moyens nationaux alors que ceux de l'ancienne région Auvergne sont supérieurs. L'espérance de vie est inférieure à la moyenne nationale dans les départements de l'ex-Auvergne ainsi qu'en Ardèche et en Savoie. La mortalité prématurée apparaît particulièrement élevée dans l'Allier.
Ces variations témoignent de fortes inégalités sociales et territoriales de santé au sein de notre région qui constituent un enjeu important pour le prochain Projet Régional de Santé que l'Agence régionale de santé bâtira en 2017.
Les indicateurs de mortalité dans notre région témoignent de la situation favorable d'Auvergne-Rhône-Alpes par rapport aux autres régions françaises. Ainsi, nous sommes la deuxième région en termes de longévité chez les hommes (79,6 ans) et chez les femmes (85,5 ans). On observe une sous-mortalité prématurée (avant 65 ans) et une sous-mortalité prématurée évitable (par les pratiques de prévention primaire), encore plus marquées, en Auvergne-Rhône-Alpes. Les parts des principales causes de décès sont assez proches de celles observées au niveau national avec toutefois une part plus importante des causes externes, blessures et empoisonnement pour la mortalité prématurée.
Toutefois, cette situation favorable est très inégalement répartie sur le territoire de la région. Les taux de mortalité des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes sont le plus souvent inférieurs aux taux moyens nationaux alors que ceux de l'ancienne région Auvergne sont supérieurs. L'espérance de vie est inférieure à la moyenne nationale dans les départements de l'ex-Auvergne ainsi qu'en Ardèche et en Savoie. La mortalité prématurée apparaît particulièrement élevée dans l'Allier.
Ces variations témoignent de fortes inégalités sociales et territoriales de santé au sein de notre région qui constituent un enjeu important pour le prochain Projet Régional de Santé que l'Agence régionale de santé bâtira en 2017.
Accès à l'étude
Bulletin (24 p.)