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Perception et mise en place par les médecins généralistes ardéchois des nouvelles recommandations du calendrier vaccinal concernant les vaccinations diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche.
2016
Santé
Auteurs Physiques
- DELORME (J.)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de Lyon
Résumé
En Avril 2013, le calendrier vaccinal français a subi de profondes modifications avec un objectif de couverture vaccinale de 95% à tout âge. L'objectif de ce travail a été d'évaluer les bénéfices et difficultés ressentis par les médecins généralistes ardéchois lors de l'application de ce nouveau calendrier vaccinal, concernant les vaccinations diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche. Une enquête quantitative descriptive transversale par questionnaire a été menée auprès de 282 médecins ardéchois contactés par mail. Le questionnaire s'intéressait à l'avis des praticiens sur le calendrier vaccinal et à leur avis concernant l'acceptabilité du changement par les patients. Du 18 Mars au 15 Mai 2015, 64 médecins (22,7%) ont répondu au questionnaire. L'âge moyen était de 51,6 ans avec 60,9% d'hommes et 39,1% de femmes ayant un exercice rural ou semi-rural pour la majorité. Pour 78,3% des praticiens, les modifications du calendrier vaccinal simplifiaient la vaccination alors que pour 26,5%, le changement de calendrier en lui-même était compliqué avec pour difficulté majeure la gestion de la période de transition. Les avantages mis en avant étaient une amélioration de l'observance avec augmentation de la protection vaccinale collective sans perte de la protection vaccinale individuelle ni réduction du nombre de consultations de prévention. La diminution du nombre d'injections chez l"enfant et les rappels à âge fixe étaient appréciés. L'avis des praticiens sur la réaction de leurs patients était favorable. La réaction des médecins vis-à-vis des nouvelles recommandations est favorable. L'amélioration de la couverture vaccinale passe par une meilleure information du patient par le médecin traitant mais aussi par le biais de campagnes menées par les autorités de santé. Le médecin généraliste peut s'appuyer sur de nouveaux outils partagés avec son patient et sur la relation de confiance qui les unit.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (62p.) – Lieu de consultation : ORS