Pieros

Les dernières recommandations de 2015 sur l’arrêt cardiaque insistent sur la précocité de la mise en place de la chaîne de survie. Le pronostic dépend de la rapidité du diagnostic, de la qualité de la guidance et d’une défibrillation précoce. Cette étude est un état des lieux du traitement des appels relatifs à la prise en charge des arrêts cardiaques au SAMU de Saint-Étienne d’octobre 2014 à mars 2015 inclus. Il s'agit d'une étude rétrospective observationnelle incluant tous les arrêts cardiaques extrahospitaliers d’origine médicale pris en charge par le SAMU de Saint-Étienne durant cette période. Les bandes sonores correspondant à ces arrêts ont été écoutées et les informations nécessaires recherchées dans les dossiers du registre national des arrêts cardiaques RéAC. 87 patients ont été inclus. Leurs caractéristiques sont celles de l’épidémiologie française avec une prédominance masculine et une moyenne d’âge de 67 ans. 53 % des patients sont reconnus en arrêt cardiaque à la fin de l’appel. 8 % des patients présentant un gasp ne sont pas diagnostiqués en arrêt. La guidance est expliquée pour 33% des patients. 44% des témoins massent à l’arrivée des secours. 13.8 % des patients sont transportés en RACS à l’hôpital, 2 patients survivent à J30. Des pistes d’amélioration peuvent être mise en place au SAMU de Saint-Étienne avec une protocolisation simplifiée du traitement de l’appel par l’ARM, des formations simultanées ARM-médecin régulateur à la guidance. Un numéro d’appel unique pourrait être intéressant pour simplifier l’alerte. Faire appliquer les formations existantes, simplifier le recensement des DAE sont autant de pistes qui permettraient d’améliorer le taux de survie des patients.