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Évaluation du risque obstétrical.
2017
Santé
Auteurs Physiques
- ANCEL (J.)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de Lyon
Résumé
Évaluer la possibilité d'identifier une population sans ou à très faible risque obstétrical perpartum (ROP) pour laquelle on pourrait envisager des modalités de prise en charge plus simples. Nous avons mené une étude observationnelle analytique de type cohorte prospective bicentrique du 1er janvier au 30 juin 2015 à l'Hôpital de la Croix-Rousse de Lyon et au Centre Hospitalier de Valence, incluant les patientes enceintes de 24 à 42 semaines d'aménorrhées accouchant à l'hôpital d'un enfant vivant, hors césariennes programmées. Les patientes étaient réparties en deux groupes : un groupe à risque obstétrical perpartum (ROP+) si un facteur de risque ou plus était retenu, et un groupe non à risque obstétrical perpartum (ROP-) en l'absence de facteur de risque. Sur 1975 patientes, étaient identifiées 38% de patientes ROP- en début de travail, ou 21% lorsque la nulliparité était considérée comme un facteur de risque. L'incidence des accouchements non simplex était 1.8 fois plus élevée dans le groupe ROP+ que dans le groupe ROP- (44% versus 25%, IC95% [1.6 ; 2.1], p<0.01), et avec la nulliparité comme facteur de risque, 2.6 fois plus élevée (42% versus 16%, IC95% [2.1 ; 3.3], p<0.01). Déterminer et prédire les patientes qui vont avoir besoin de ressources supplémentaires en plus des soins obstétricaux et néonataux habituels est difficile. Des femmes sans facteur de risque prénatal et leur nouveau-né peuvent avoir des complications inattendues pendant l'accouchement et le post-partum. Il n'y a pas de patiente à risque nul d'intervention.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (55p.)