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Pratique de l’échographie clinique en médecine d’urgence au sein du réseau d’urgence Ligérien Ardèche Nord (REULIAN).
2018
Santé
Auteurs Physiques
- LESAGE (Brune)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
L’Échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU), fait partie intégrante de la démarche diagnostique et thérapeutique de l’urgentiste et a fait l’objet de recommandations formalisées d’experts qui encadrent sa pratique, la formation et le matériel requis. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer les caractéristiques des médecins pratiquants l’Échographie clinique en médecine d’urgence au sein des structures de médecine d’urgence de ce territoire. L’objectif secondaire était d’analyser les facteurs influençant une pratique régulière de l’Échographie clinique en médecine d’urgence. Une étude descriptive multicentrique et déclarative concernant la pratique de l’Échographie clinique en médecine d’urgence auprès de l’ensemble des médecins travaillant sur les structures de médecine d’urgences (SMU) du Réseau d’urgence Ligérien et Ardèche Nord (REULIAN). Un questionnaire en ligne de 15 questions a été réalisé puis adressé par voie électronique à l’ensemble des 120. Les données qualitatives ont été décrites par leurs effectifs et pourcentages, les données quantitatives par leur moyenne et écart-types ou médiane et interquartiles. L’analyse des facteurs associés au degré d’utilisation de l’échographie a été effectuée à l’aide d’une régression logistique multivariée. En décembre 2017, 111 questionnaires sur 120 envoyées ont été renseignés, soit un taux de réponse de 92.5 %. Quatre-vingt-douze pourcents des services du territoire étaient dotés en appareil d’échographie. Soixante-six médecins (59 %) déclaraient pratiquer l’échographie à chaque garde ou au moins une fois par semaine. La FAST écho apparaît comme la plus pratiquée (72 %), suivie de l’exploration hémodynamique (4 6%) et pleurale (40 %). Dans le groupe des médecins ne pratiquant que très peu ou pas, 37 médecins sur 40 (93 %) l’expliquaient par un manque de formation. Dans le même temps, l’intérêt porté à l’Échographie clinique en médecine d’urgence dans l’ensemble de la population était coté à 7 ± 2 sur une échelle de 0 à 9. Les facteurs significativement associés à une utilisation régulière de l’Échographie clinique en médecine d’urgence retrouvés, étaient le sexe masculin, la pratique des urgences polyvalentes associée ou non au SMUR, le fait de travailler en structure non universitaire, la formation par un diplôme universitaire et le fait d’avoir un service équipé d’un échographe depuis plus de deux ans. Cette enquête de pratique a montré que les structures d’urgence du territoire étaient bien dotées en appareil d’échographie et que la pratique régulière était majoritaire. La recherche d’épanchement ainsi que l’exploration hémodynamique sont les techniques les plus utilisées. L’intérêt porté par les praticiens est élevé. Cependant, un des freins à cette pratique demeure une formation jugée insuffisante par un grand nombre avec le souhait que celle-ci soit totalement intégrée à la formation du DESMU.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (29 p.) – Lieu de consultation : BU St-Etienne