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Évaluation de l’agressivité des soins en fin de vie dans un centre de lutte contre le cancer.
2018
Santé
Auteurs Physiques
- PICARD (A.)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de Lyon
Résumé
L'objectif de cette étude était d'observer des indicateurs de soins agressifs en fin de vie dans un Centre de Lutte contre le Cancer. Ces indicateurs sont supérieurs à ceux retrouvés dans la littérature, notamment en ce qui concerne la chimiothérapie en fin de vie et les hospitalisations. Ils sont comparables pour les admissions aux urgences et en soins continus. D'une façon plus générale plus de la moitié des patients ont au moins un indicateur de soins agressifs en fin de vie. Dans notre étude l'âge élevé ainsi que la présence de comorbidités se sont avérés être des facteurs protecteurs pour la chimiothérapie administrée en fin de vie. L'âge est également un facteur protecteur de l'initiation d'une nouvelle chimiothérapie dans le dernier mois de vie. Les admissions aux urgences sont diminuées avec la durée de la maladie métastatique. Il n'a pas été mis en évidence de facteur pronostic délétère ou protecteur pour les hospitalisations en fin de vie. L'instauration d'un suivi par l'EMSP n'a pas montré d'impact statistiquement significatif sur les indicateurs d'agressivité de soins, il est probablement instauré trop tardivement. La mise en place d'une HAD depuis plus de 30 jours s'avère être un facteur protecteur pour les admissions en soins intensifs. Cette étude fait apparaitre, à l'échelle du Centre, des pistes d'amélioration dans les soins en fin de vie : une participation plus systématique des oncologues à la RCP soins de supports afin de permettre une prise en charge en temps réel des besoins du patient, dans laquelle pourrait être impliqué le médecin traitant afin de permettre une prise en charge globale, centrée-patient.
Accès à l'étude