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Utilisation du podomètre comme outil motivationnel au service du patient dans la lutte contre la sédentarité et la promotion de l’activité physique : enquête de pratique chez les médecins généralistes en Haute Savoie
2021
Santé
Auteurs Physiques
- DEFFONTIS (T.)
Organismes Producteurs
- Université de Grenoble
Résumé
En France et dans le reste du monde, la sédentarité augmente et l’activité physique diminue. Plusieurs études ont déjà démontré l’efficacité du podomètre comme outil de lutte contre ces deux facteurs de risque de mortalité, chez les pratiquants convaincus comme chez les non utilisateurs. Les médecins généralistes sont au premier plan dans la prise en charge de ce problème de santé publique, mais aucune étude ne s’est intéressée à l’utilisation du podomètre en médecine générale dans un objectif de lutte contre la sédentarité et de promotion de l’activité physique.
Objectif :
Evaluer les connaissances et les modalités d’utilisation du podomètre comme outil de lutte contre la sédentarité et de promotion de l’activité physique chez les Médecins Généralistes en exercice dans le département de la Haute Savoie.
Méthodes :
Etude qualitative de pratique, réalisée par questionnaire numérique soumis aux médecins généralistes en exercice de Haute Savoie, sur une période d’un mois. Les résultats ont été analysés à l’aide du logiciel SPSS Statistics.
Résultats :
95 médecins généralistes ont répondu au questionnaire. La quasi-totalité des médecins proposait la marche comme activité physique de première intention à leurs patients. 18 médecins proposaient d’utiliser le podomètre, mais la grande majorité d’entre eux disait ne jamais y avoir pensé et vouloir s’informer sur cet outil. La majorité des médecins promoteurs du podomètre avait déjà été questionnée par leurs patients sur ce sujet. La plupart des médecins répondants étaient insatisfaits de la qualité de leur intervention sur le thème « sédentarité/activité physique », et ne distinguaient pas la sédentarité de l’inactivité physique lorsqu’ils recherchaient les habitudes de vie de leurs patients. Ils ressentaient un désintérêt des patients pour ce thème. Pour les médecins qui ne conseillaient pas l’utilisation du podomètre, les moyens actuels étaient insuffisants pour lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique.
Conclusion :
Cette étude a permis l’amélioration des connaissances concernant la place du podomètre dans la pratique quotidienne des médecins généralistes. 15 Les médecins conseillent peu l’utilisation du podomètre, essentiellement par manque d’information. Cet outil est recommandé depuis peu dans la lutte contre la sédentarité et l’inactivité physique et manque de visibilité dans les recommandations officielles. Plus d’études seraient nécessaires en France pour étudier l’adhésion des patients au podomètre et confirmer l’efficacité mise en avant dans d’autres études.
Objectif :
Evaluer les connaissances et les modalités d’utilisation du podomètre comme outil de lutte contre la sédentarité et de promotion de l’activité physique chez les Médecins Généralistes en exercice dans le département de la Haute Savoie.
Méthodes :
Etude qualitative de pratique, réalisée par questionnaire numérique soumis aux médecins généralistes en exercice de Haute Savoie, sur une période d’un mois. Les résultats ont été analysés à l’aide du logiciel SPSS Statistics.
Résultats :
95 médecins généralistes ont répondu au questionnaire. La quasi-totalité des médecins proposait la marche comme activité physique de première intention à leurs patients. 18 médecins proposaient d’utiliser le podomètre, mais la grande majorité d’entre eux disait ne jamais y avoir pensé et vouloir s’informer sur cet outil. La majorité des médecins promoteurs du podomètre avait déjà été questionnée par leurs patients sur ce sujet. La plupart des médecins répondants étaient insatisfaits de la qualité de leur intervention sur le thème « sédentarité/activité physique », et ne distinguaient pas la sédentarité de l’inactivité physique lorsqu’ils recherchaient les habitudes de vie de leurs patients. Ils ressentaient un désintérêt des patients pour ce thème. Pour les médecins qui ne conseillaient pas l’utilisation du podomètre, les moyens actuels étaient insuffisants pour lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique.
Conclusion :
Cette étude a permis l’amélioration des connaissances concernant la place du podomètre dans la pratique quotidienne des médecins généralistes. 15 Les médecins conseillent peu l’utilisation du podomètre, essentiellement par manque d’information. Cet outil est recommandé depuis peu dans la lutte contre la sédentarité et l’inactivité physique et manque de visibilité dans les recommandations officielles. Plus d’études seraient nécessaires en France pour étudier l’adhésion des patients au podomètre et confirmer l’efficacité mise en avant dans d’autres études.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (154 p.)