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Bilan de l’exposition de la population aux pollens d’ambroisie. Année 2023.
2024
Santé
Organismes Producteurs
- Atmo Auvergne-Rhône-Alpes
Résumé
L’ambroisie est une plante invasive dont la prolifération constitue une menace pour la santé humaine (article D1338-1 du code de la santé publique), particulièrement présente en Auvergne-Rhône-Alpes et à l’origine de symptômes allergiques pour 13 à 21 % de la population régionale.
Dans sa mission d’accompagnement des politiques publiques dans la lutte contre l’ambroisie, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a construit un cadastre de présence estimée des plants d’ambroisie sur la région, alimentant une
chaine de modélisation de la dispersion des grains de pollens. Cet outil sert in fine à évaluer chaque année l’exposition de la part de la population pouvant développer des symptômes en lien avec l’exposition à l’ambroisie.
En 2023, une fin d’été particulièrement chaude (mois de septembre le plus chaud jamais observé en métropole) a prolongé la période de floraison et par conséquent la pollinisation de l’ambroisie.
En conséquence, l’axe central de la région a vu l’impact du pollen d’ambroisie augmenter à nouveau, en amplitude temporelle et géographique. La progression de la plante est particulièrement visible en Ardèche, dans le nord de l’Ain et dans l’Allier.
Les durées d’exposition augmentent sur presque tous les territoires. Près de 80% des habitants ont été exposés à un Risque Allergique d’Exposition Pollinique (RAEP) « moyen » plus de 20 jours par an (et 32% à plus de 40 jours). Cela représente près de 6,4 millions de personnes.
Bien que la profondeur temporelle soit encore trop faible pour dessiner une tendance fiable, on constate qu’à l’exception d’une relative accalmie en 2021, l’exposition au pollen d’ambroisie poursuit sa hausse, avec des
niveaux comparables à 2018 et 2020.
Dans sa mission d’accompagnement des politiques publiques dans la lutte contre l’ambroisie, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes a construit un cadastre de présence estimée des plants d’ambroisie sur la région, alimentant une
chaine de modélisation de la dispersion des grains de pollens. Cet outil sert in fine à évaluer chaque année l’exposition de la part de la population pouvant développer des symptômes en lien avec l’exposition à l’ambroisie.
En 2023, une fin d’été particulièrement chaude (mois de septembre le plus chaud jamais observé en métropole) a prolongé la période de floraison et par conséquent la pollinisation de l’ambroisie.
En conséquence, l’axe central de la région a vu l’impact du pollen d’ambroisie augmenter à nouveau, en amplitude temporelle et géographique. La progression de la plante est particulièrement visible en Ardèche, dans le nord de l’Ain et dans l’Allier.
Les durées d’exposition augmentent sur presque tous les territoires. Près de 80% des habitants ont été exposés à un Risque Allergique d’Exposition Pollinique (RAEP) « moyen » plus de 20 jours par an (et 32% à plus de 40 jours). Cela représente près de 6,4 millions de personnes.
Bien que la profondeur temporelle soit encore trop faible pour dessiner une tendance fiable, on constate qu’à l’exception d’une relative accalmie en 2021, l’exposition au pollen d’ambroisie poursuit sa hausse, avec des
niveaux comparables à 2018 et 2020.
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