Pieros

Les femmes enceintes et les nouveaux né sont exposés à un risque accru de complications liées à la grippe, la COVID-19 et la coqueluche pouvant être évitées par la vaccination. Un futur vaccin contre le VRS est à l’étude. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’acceptabilité de de ces vaccinations et ses déterminants. Les femmes enceintes suivies au CHU de Saint-Étienne ont été invitées à remplir un questionnaire évaluant leurs connaissances, leurs croyances et leur acceptabilité de la vaccination contre la grippe, la COVID-19, la coqueluche et le VRS pendant la grossesse. 310 femmes ont répondu au questionnaire. 43.9 % voulaient se faire vacciner contre la grippe, 36.8 % contre la COVID-19 et 39.4 % avec un hypothétique vaccin contre le VRS. 34.2 % des femmes avaient reçues la recommandation de se faire vacciner contre la grippe. Les facteurs identifiés comme étant indépendamment associés à la probabilité de vaccination étaient : la confiance globale envers les vaccins et le système de santé, d’en avoir reçu la recommandation par un professionnel de santé, de bonnes connaissances concernant les pathologies et leur vaccins, une vaccination anti grippale antérieure. La recommandation par un professionnel de santé du vaccin est associée à une acceptation de la vaccination. Très peu de femmes la reçoivent, et leurs connaissances à ce propos restent limitées. D’où le besoin d’accroitre la formation des professionnels et l’accès aux matériels éducatifs destinés aux femmes enceintes afin d’augmenter la sensibilisation à la vaccination.