Pieros

Les allergies alimentaires sont devenues un problème de santé publique, notamment chez l'enfant scolarisé. Le but de cette étude consiste à décrire les différents modes de prises en charge à l'école, des enfants demi-pensionnaires atteints d'allergies alimentaires.Toutes les écoles primaires publiques du sud du département de la Loire, soit 117 communes, 205 établissements, 14591 élèves demi-pensionnaires, ont été analysées grâce à un questionnaire téléphonique.Les responsables du temps périscolaire, les deux tiers des municipalités étaient quotidiennement concernées par la problématique. Le taux de prévalence des allergies alimentaires retrouvé dans l'étude s'élevait à 1,9% des élèves demi-pensionnaires. Ces enfants bénéficiaient majoritairement d'une adaptation à leur régime d'éviction au sein des petites communes (62%) ou lorsque les repas étaient servis par une cantine interne (78%). A l'inverse, les grandes communes ou les prestataires de restauration extérieure privée demandaient principalement la fourniture d'un panier-repas. La sévérité de l'allergie, l'établissement de PAI, et l'accès aux traitements médicamenteux ont également été étudiés. II existe donc de nombreuses disparités de prise en charge d'une commune à une autre, sans modèle législatif national.