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Analyse procédurale des pratiques vaccinales en soins primaires.
2014
Santé
Auteurs Physiques
- ATTIMONELLI MELIN (Laure)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
L'acte vaccinal impose une organisation complexe mixant en une consultation des savoirs théoriques, procéduraux et relationnels. De manière conjointe avec les pédiatres, les médecins du travail et les centres de vaccinations, les médecins généralistes assurent l'éducation et la bonne observance de la vaccination grâce à des référentiels adaptés. Objectif : Réaliser une étude de la pratique vivante de la vaccination dans l'intimité des cabinets libéraux des médecins généralistes afin d'en analyser chaque séquence en terme de « savoir », « savoir-faire » et de « savoir-être ».
Cette étude qualitative du Département de Médecine Générale de la Faculté Jacques Lisfranc a été menée par entretiens semi dirigés, réalisés entre octobre 2013 et mars 2014 sur la région Rhône-Alpes, auprès de 24 médecins généralistes. La technique de vaccination n'a pas été apprise en formation théorique aux médecins généralistes mais sur le terrain. La recherche de contre-indications avant un tel geste et l'obtention d'un consentement légal est de mise. Des failles de vérifications pré-vaccinales ont été retrouvées (erreur de personne, date de péremption dépassée). La délivrance anticipée du vaccin par le pharmacien est qualifiée de facteur de confusion. Le calendrier vaccinal 2013 était respecté par la majorité des enquêtes. L'hygiène des mains est assurée par lavage, mais l'usage des gants est jugé superflu. Concernant les vaccins dits « à reconstituer », la désinfection du flacon n'est citée qu'une fois sur 2. Quelque soit l'âge et le physique du futur vacciné, la reconstitution est réalisée, dans la majorité des cas, avec l'aiguille de grand diamètre (23G) tandis que l'injection est faite avec l'aiguille de petit diamètre (25G). L'oubli de reconstitution est, de loin, l'erreur la plus fréquemment retrouvée. La purge des vaccins est réalisée. La désinfection locale s'avère constante et, parfois, double. Le site d'injection est largement respecté dans cette étude, une minorité vaccinant encore dans le quadrant supéro externe de la fesse. Les déchets sont éliminés dans les boites rigides de tri prévues à cet effet. La traçabilité est effectuée en double saisie sauf pour les vaccins grippaux. Les explications quant aux effets secondaires potentiels des vaccins sont modestes et de toute façon à l'initiative des patients ou parents. Il n'y a pas de surveillance post vaccinale au cabinet libéral au-delà de quelques minutes. L'analyse des séquences de la procédure vaccinale montre donc des choix possibles pour la réalisation de chaque étape ainsi que des incidents, erreurs ou fautes volontaires ou involontaires, conscientes ou inconscientes. Elle doit être complétée par une étude à plus grande échelle.
Cette étude qualitative du Département de Médecine Générale de la Faculté Jacques Lisfranc a été menée par entretiens semi dirigés, réalisés entre octobre 2013 et mars 2014 sur la région Rhône-Alpes, auprès de 24 médecins généralistes. La technique de vaccination n'a pas été apprise en formation théorique aux médecins généralistes mais sur le terrain. La recherche de contre-indications avant un tel geste et l'obtention d'un consentement légal est de mise. Des failles de vérifications pré-vaccinales ont été retrouvées (erreur de personne, date de péremption dépassée). La délivrance anticipée du vaccin par le pharmacien est qualifiée de facteur de confusion. Le calendrier vaccinal 2013 était respecté par la majorité des enquêtes. L'hygiène des mains est assurée par lavage, mais l'usage des gants est jugé superflu. Concernant les vaccins dits « à reconstituer », la désinfection du flacon n'est citée qu'une fois sur 2. Quelque soit l'âge et le physique du futur vacciné, la reconstitution est réalisée, dans la majorité des cas, avec l'aiguille de grand diamètre (23G) tandis que l'injection est faite avec l'aiguille de petit diamètre (25G). L'oubli de reconstitution est, de loin, l'erreur la plus fréquemment retrouvée. La purge des vaccins est réalisée. La désinfection locale s'avère constante et, parfois, double. Le site d'injection est largement respecté dans cette étude, une minorité vaccinant encore dans le quadrant supéro externe de la fesse. Les déchets sont éliminés dans les boites rigides de tri prévues à cet effet. La traçabilité est effectuée en double saisie sauf pour les vaccins grippaux. Les explications quant aux effets secondaires potentiels des vaccins sont modestes et de toute façon à l'initiative des patients ou parents. Il n'y a pas de surveillance post vaccinale au cabinet libéral au-delà de quelques minutes. L'analyse des séquences de la procédure vaccinale montre donc des choix possibles pour la réalisation de chaque étape ainsi que des incidents, erreurs ou fautes volontaires ou involontaires, conscientes ou inconscientes. Elle doit être complétée par une étude à plus grande échelle.
Accès à l'étude
Thèse (34p.) – Lieu de consultation : Université de saint-Etienne