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Bilan de la qualité de l’air 2020 en Auvergne-Rhône-Alpes.
2021
Santé
Organismes Producteurs
- Atmo Auvergne-Rhône-Alpes
Résumé
2020 est une année exceptionnelle pour la qualité de l'air et riche en enseignements : la qualité de l'air s'est nettement améliorée en 2020 et les principaux polluants réglementés - particules fines, oxydes d'azote et ozone - sont en baisse.
Deux facteurs expliquent l’amélioration observée en 2020 :
- La baisse des émissions polluantes (trafic routier, activités économiques) majoritairement liée au contexte sanitaire ;
- Des conditions météorologiques favorables à une bonne qualité de l’air (hiver doux et tempétueux, fortes chaleurs tardives en été).
Ces deux paramètres n’ont pas contribué dans les mêmes proportions à la baisse de la pollution. La réduction des activités humaines a une incidence directe et prépondérante sur les concentrations en oxydes d’azote et pour moitié sur les concentrations en ozone. Ce sont en revanche les conditions météorologiques qui ont joué sur la baisse des particules fines (la douceur exceptionnelle du mois de février ayant permis une réduction des émissions de chauffage) et pour moitié sur la formation de l’ozone. L’année 2020 nous a permis de mesurer en conditions réelles l’efficacité de baisses importantes des sources de pollution sur la qualité de l’air. Reste maintenant à tirer les leçons de cette année atypique pour amplifier les politiques d’amélioration de la qualité de l’air en matière de transport, de chauffage, d’habitat et d’accompagnement à l’évolution durable des comportements.
Deux facteurs expliquent l’amélioration observée en 2020 :
- La baisse des émissions polluantes (trafic routier, activités économiques) majoritairement liée au contexte sanitaire ;
- Des conditions météorologiques favorables à une bonne qualité de l’air (hiver doux et tempétueux, fortes chaleurs tardives en été).
Ces deux paramètres n’ont pas contribué dans les mêmes proportions à la baisse de la pollution. La réduction des activités humaines a une incidence directe et prépondérante sur les concentrations en oxydes d’azote et pour moitié sur les concentrations en ozone. Ce sont en revanche les conditions météorologiques qui ont joué sur la baisse des particules fines (la douceur exceptionnelle du mois de février ayant permis une réduction des émissions de chauffage) et pour moitié sur la formation de l’ozone. L’année 2020 nous a permis de mesurer en conditions réelles l’efficacité de baisses importantes des sources de pollution sur la qualité de l’air. Reste maintenant à tirer les leçons de cette année atypique pour amplifier les politiques d’amélioration de la qualité de l’air en matière de transport, de chauffage, d’habitat et d’accompagnement à l’évolution durable des comportements.
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