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Choix de carrière : être médecin urgentiste dans la Loire.

2011
Santé
Auteurs Physiques
  • VERMARE (Elodie)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de St Etienne
Résumé
La médecine d’urgence présente des enjeux démographiques forts, du fait notamment de l’augmentation constante de la fréquentation de ses services. Les données décrivant le parcours des médecins urgentistes français apparaissent insuffisantes pour envisager les perspectives d’évolution des médecins urgentistes actuellement en exercice. L’objectif principal était d’évaluer sur 10 ans, la proportion de médecins urgentistes choisissant de se réorienter. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la durée d’exercice de la médecine d’urgence avant réorientation, d’estimer l’impact des facteurs de choix et d’arrêt d’une carrière d’urgentiste, de décrire les types d’exercice de reconversion et de comparer le profil des médecins urgentistes exerçant en 2010 avec ceux exerçant en 2000. Une enquête par questionnaire papier et Internet a été mise en place auprès de l’ensemble des médecins urgentistes de la Loire ayant exercé en 2000 et en 2010, et réalisée entre le 23 juin 2011 et le 20 juillet 2011. 43 (62.3%) des 69 médecins exerçant en 2000 et 70 (71.4%) des 98 médecins exerçant en 2010 ont répondu. Entre 2000 et 2010, 23.3% [10,7-35,9] des médecins répondants ont arrêté d’exercer l’urgence, après 6.9 années en moyenne. Ils se sont réorientés vers la médecine-générale, mais aussi vers des spécialités hospitalières parfois proches de l’urgence. Les motifs de réorientation étaient essentiellement liés aux violences, aux événements indésirables et au planning de travail. Par rapport à l’année 2000, les médecins exerçant en 2010 étaient plus âgés et plus diplômés en urgence. Leurs motifs de choix d’exercice de la médecine d’urgence n’étaient pas significativement différents, mettant en avant la diversité clinique, les cas critiques et l’imprévisibilité du métier. Entre 2000 et 2010, 23.3% des médecins urgentistes ont arrêté d’exercer la médecine d’urgence. Les motifs d’abandon recensés laissent penser qu’une amélioration de la sécurité et de l’organisation du temps de travail pourraient diminuer ce taux. Le profil des médecins exerçant en 2010, peu différent de ceux exerçant en 2000, laisse présager une évolution similaire.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (26 p.) – Lieu de consultation : BUStEtienne

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


Pour compléter ces informations, n'hésitez pas à interroger également la partie Indicateurs et Répertoires