Pieros

L'objectif de ce travail a été de mesurer le niveau de loyer acceptable pour chaque type de ménage, selon le type et le niveau de ressources perçues, le montant de l’ensemble des frais liés au logement et à la gestion de la vie courante.La méthode a donc consisté dans un premier temps à définir un reste à vivre forfaitisé et son montant. La réunion de différents professionnels qui utilisent la notion de reste à vivre dans leurs missions (bailleurs, associations, services sociaux du Conseil général et du CCAS) a permis de confronter les pratiques et de mettre en lumière des différences significatives dans les modes de calcul et les finalités assignés à l’outil reste à vivre par chacun. Le constat de ces divergences a conduit le groupe de travail à proposer un indicateur dont la construction se démarque de la logique communément appliquée pour apprécier la capacité d’un ménage à assumer financièrement un logement : le taux d’effort (ressources/loyer). Le groupe de travail a cherché à construire un indicateur de loyer net supportable par type de ménage, à partir : 1) des ressources disponibles du ménage, 2) des dépenses afférentes au logement hors loyer, 3) des dépenses incontournables dans la gestion de la vie quotidienne, 4) d’un « reste pour vivre » forfaitisé.Pour tester l’indicateur, des simulations ont finalement été réalisées et ont abouti à la production degrilles permettant d’approcher la capacité des ménages à intégrer un logement et à en assumer lacharge en fonction de deux variables : la composition du ménage: personne seule, couple avec et sans enfants, personne seule avec 2 enfants, et le type de ressources, aides au logement et prestations familiales comprises : RSA « socle », seuil de pauvreté, 1 SMIC, 1,5 SMIC.