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La contraception d’urgence vue par les femmes.
2015
Santé
Auteurs Physiques
- ARSAC (Bérengère)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
Malgré la démédicalisation d’accès et l’innocuité de la contraception hormonale d’urgence (CHU), son utilisation reste insuffisante eu égard au nombre d’interruptions volontaires de grossesse (IVG) constatées en France. L'objectif consiste à explorer la vision des femmes de la nécessité de la CHU, la place de leur partenaire et du médecin généraliste (MG). Cette étude qualitative a été menée par entretiens semi-dirigés, retranscrits et analysés par thèmes, de septembre 2014 à mai 2015, auprès de quatorze femmes en âge de procréer ayant déjà utilisé ou non la CHU. Elle démontre que l’existence de la CHU et sa disponibilité en pharmacie sont bien connues des participantes contrairement à son délai d’action et son mécanisme d’action. Son utilisation ponctuelle soulève peu de crainte et dépend du désir de grossesse, de l’âge, du mode de vie, des croyances religieuses et de la méthode contraceptive en cours. Des craintes sur la santé et de stérilité ont été évoquées en cas d’emploi répété. Si l’information sur la CHU par le MG était désirée, le désir de prescription anticipée était plus partagé. La place du partenaire était variable et il existait une certaine entraide entre les femmes pour éviter une grossesse. En conclusion, le MG devrait être sensibilisé et informer toutes les femmes sur la CHU. Elle pourrait être prescrite par avance dans certaines circonstances ou être proposée systématiquement pour permettre la discussion sur sa nécessité. Le dialogue intrafamilial et le partage de responsabilité avec le partenaire dans la contraception devraient être favorisés.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (13 p.) – Lieu de consultation : BU St-Etienne