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Coordination des soins en urgence : le point de vue des médecins généralistes.

2013
Santé
Auteurs Physiques
  • DUPIN (Morine)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de St Etienne
Résumé
En France, entre 2003 et 2009, les institutions à travers les lois sur la permanence des soins ambulatoires, ou la loi du médecin traitant, ou encore la loi Hôpital santé territoire ont tenté d’organiser les soins dans le cadre de l’urgence. L’objectif principal de cette étude était de recueillir les différentes visions des médecins généralistes (MG) quant à leur rôle dans la coordination des soins en urgence. L’objectif secondaire était de décrire les relations interprofessionnelles entre médecins généralistes et urgentistes. Une étude qualitative, par entretiens individuels semi-dirigés a été menée auprès de MG volontaires, exerçant dans le secteur de Saint-Etienne. Une analyse thématique avec encodage à priori et étiquetage des données a été effectuée par deux chercheurs. La plupart des 16 MG interrogés endosse le rôle de coordinateur des soins en urgence. Les limites structurelles (obligation de débours des usagers des soins primaires, un financement basé sur le volume d’activité pour les hôpitaux et les cliniques) sont des écueils à un parcours de soins efficient. Face à l’engorgement des urgences, les MG privilégient les soins à domiciles ou les hospitalisations directes, et l’éducation des patients. Pour éviter des relations « anonymes » voire conflictuelles, les MG créent des réseaux informels de coordination où ils prônent l’humilité et la courtoisie. Ces liens pourraient devenir formels à l’occasion de formation médicale continue, ou d’échanges de pratiques. La coordination apparaît donc limitée par un système de soins non hiérarchisé où seuls des réseaux informels sont au service du patient.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (50 p.) – Lieu de consultation : BUStEtienne

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


Pour compléter ces informations, n'hésitez pas à interroger également la partie Indicateurs et Répertoires