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Dépistage de la dépression du post-partum lors de l’examen post-natal des femmes consultant dans les maternités de la Loire.
2017
Santé
Auteurs Physiques
- CHAVANT (Aude)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
La prévalence de la dépression du post-partum (DPP) au cours de la première année du post-partum est estimée entre 10 et 20 %. Le diagnostic semble faire défaut pour la moitié des mères concernées. L’Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS) est un outil de dépistage validé au niveau international. L'objectif consiste à évaluer la prévalence au moyen de l’EPDS d’une possible DPP des femmes consultant dans les maternités pour l’examen post-natal et la possibilité de mise en œuvre d’un dépistage systématique grâce à l’EPDS. Une enquête quantitative descriptive transversale multicentrique par auto-questionnaire anonyme, auprès de femmes consultant pour l’examen post-natal dans les maternités de la Loire, a été réalisée d’avril à juillet 2017. 86 % (185/216) des questionnaires distribués ont pu être exploités. 29 % des femmes avaient un score EPDS supérieur ou égal à 11, sans différence significative entre les différentes maternités. La prévalence de la DPP était estimée à 30 %. Le fait pour une femme d’être célibataire lors de l’examen post-natal multipliait par neuf le risque d’avoir un score EPDS positif. À l’inverse, l’âge, la gémellarité, la parité, la catégorie socio-professionnelle, le délai post-partum n’étaient pas déterminants pour le score EPDS. Ainsi, près d’une femme sur trois consultants pour l’examen post-natal dans les maternités de la Loire ont un score EPDS positif. L’utilisation de l’EPDS, outil de dépistage validé, bien accepté par les femmes, d’utilisation peu contraignante pourrait être envisagée de manière systématique lors des consultations post-natales hospitalières et ambulatoires afin, si nécessaire, de proposer aux jeunes mères une évaluation psychologique et une prise en charge éventuelle d’une DPP.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (27 p.)