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État des lieux sur la consommation de psychotropes chez les étudiants de la région stéphanoise au cours de l’année universitaire 2019-2020.
2021
Santé
Auteurs Physiques
- CARETTE (Manon)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
Le passage de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur représente très souvent un profond bouleversement dans la vie des étudiants, parfois à l’origine de consommations de psychotropes. L’objectif principal était d’évaluer la prévalence de la consommation de psychotropes chez les étudiants stéphanois en fonction de la filière au cours de l’année universitaire 2019-2020. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs influençant la consommation de ces psychotropes dont la pandémie COVID-19. Une étude observationnelle descriptive transversale, par auto-questionnaire anonyme a été conduite du 17 mai 2020 au 31 août 2020 auprès des étudiants de Saint-Étienne. Un total de 3 144 questionnaires a été analysé. Les médicaments psychotropes les plus consommés par les étudiants stéphanois durant l’année étaient les anxiolytiques accessibles sans ordonnance (13.8 %). Il n’existait pas de profil filière pour la consommation des médicaments des troubles. La consommation de somnifères était plus marquée chez les étudiants en médecine par rapport à la consommation moyenne des étudiants. La filière « Arts, lettres, langues » consommait plus de drogues « dures » type MDMA/ecstasy, amphétamines et dérivés, et cocaïne par rapport aux autres étudiants. La filière « sciences et techniques » était peu consommatrice de substances psychotropes. Le facteur influençant commun de la consommation d’anxiolytiques sur ordonnance, de somnifères et de tabac était la pandémie COVID-19. Il apparaît une spécificité de substance ou de médicament consommés selon les filières. En dehors d’un profil filière, d’autres facteurs étaient intervenus dans leur utilisation. Le fait d’être un homme était à risque de consommation de substances tandis que les femmes étaient à risque de consommation de médicaments psychotropes. Vivre en famille protégeait de l’utilisation de substances psychotropes contrairement au fait de vivre en colocation. Les antidépresseurs étaient moins consommés lorsque les étudiants vivaient en famille. La classe d’âge 25-30 ans était à risque de consommer des drogues type MDMA/ecstasy, amphétamines et dérivés, cocaïne et du cannabis tandis que les plus de 30 ans prenaient plus de médicaments morphiniques et dérivés. Le premier confinement semble être à l’origine d’une augmentation de consommation de certains psychotropes
Accès à l'étude
Thèse de médecine (37 p.) – Lieu de consultation : BU de St-Etienne