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Étude des causes de l’échec du test de dépistage « Neurocoach » en cabinet de médecine générale.
2019
Santé
Auteurs Physiques
- COURTHIAL (Delphine)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) représentent la première cause de handicap et sont responsables d’un grand nombre de décès chaque année. C’est dans ce contexte que le laboratoire SNA-EPIS (Système nerveux autonome, Épidémiologie physiologie ingénierie santé) du centre hospitalier universitaire de Saint-Étienne a développé le « Neurocoach ». Il s’agit d’un test visant à dépister la présence de fibrillation auriculaire (FA) et de syndrome d’apnée du sommeil (SAOS) ainsi qu’à rechercher des troubles de l’activité du système nerveux autonome (SNA). Ce dépistage s’inscrit dans un programme : (1) de prévention des AVC par un repérage simple et rapide de facteurs de risque (FA et SAOS) ; (2) expérimental par l’exploration du SNA en population générale. Le projet initial de cette thèse était d’évaluer la faisabilité et l’acceptation du test en cabinet de médecine générale. Devant l’échec de la mise en place de ce travail de recherche, nous en avons finalement étudié les raisons. Des entretiens semi dirigés ont été réalisés auprès de 7 médecins généralistes et des questionnaires ont été donnés aux patients qui avaient réalisé l’enregistrement via le « Neurocoach ». Au-delà d’un manque de temps concernant la réalisation du test « Neurocoach », les médecins ont surtout évoqué un manque de conviction et de pertinence. Ils s’inquiétaient d’une multiplication des tests de dépistage pouvant générer de l’anxiété pour leurs patients. Ils semblaient peu disposés à la réalisation du test concernant son versant recherche (activité du SNA) devant le peu d’implication pour leur pratique. Nécessaire au développement des connaissances, la recherche en médecine générale doit avoir une application clinique dans la pratique de tous les jours au sein des cabinets. Elle doit permettre d'améliorer la qualité et l'espérance de vie des patients qui sont aujourd'hui de véritables acteurs du soin. Concernant la prévention et les dépistages, le médecin généraliste joue un rôle important dans l'information des patients vis-à-vis de ces nouveaux tests de dépistage et se doit de les protéger du risque de surmédicalisation.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (21 p.) – Lieu de consultation : BU de St-Etienne