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Évaluation des échanges professionnels entre médecins généralistes et psychiatres : étude transversale descriptive auprès des médecins généralistes libéraux et des psychiatres en structures publiques en 2016 dans le sud de la Loire.
2019
Santé
Auteurs Physiques
- BOUVEAU (Aymeric)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
La prévalence des pathologies psychiatriques est .élevée (une personne sur cinq) et leur prise en charge repose sur l’intervention de deux spécialités médicales complémentaires : psychiatrie et médecine générale. Ainsi, pour la seule dépression, le recours à l’omnipraticien a doublé entre 2005 et 2010. La nécessité d’échanges professionnels optimaux pour les pathologies psychiatriques constitue donc un enjeu majeur de santé publique. Notre objectif est d’évaluer la satisfaction et l’efficience lors des échanges entre psychiatres et omnipraticiens. Une étude observationnelle transversale descriptive monocentrique a été réalisée via des questionnaires miroirs transmis par voie postale entre juin et septembre 2016. Cette étude porte sur 299 omnipraticiens libéraux et 46 psychiatres du système public sur les secteurs Saint-Étienne, Ondaine et Pays du Gier. Les résultats ont été traités anonymement par Excel et SPSS Statistics. 124 généralistes et 30 psychiatres ont entièrement répondu. Respectivement 57 % et 70 % connaissent l’identité de leur interlocuteur. 91.9 % des généralistes ont un patient suivi dans la psychiatrie publique. 100 % des omnipraticiens ne connaissant pas le psychiatre ainsi que 98.9 % de ceux ne recevant jamais ou rarement de courriers sont insatisfaits de la collaboration. Respectivement 77.7 % et 69.5 % des psychiatres sont insatisfaits. Les principales voies d’améliorations évoquées sont l’envoi systématique de comptes rendus d’hospitalisation, de consultation et une formation médicale continue envers les médecins généralistes. Une insatisfaction majeure a été constatée du fait du manque d’échanges. Or comme observé, la psychiatrie est cloisonnée et les omnipraticiens pas assez formés. Les résultats de ce travail suggèrent d’organiser l’envoi systématique de courriers, des avis téléphoniques facilités et une formation médicale envers les généralistes.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (41 p.) – Lieu de consultation : BU de St-Etienne