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	Evaluation des pratiques et connaissances des adolescents, en matière de contraceptions et de leurs modalités d’accès.
						2017					
					Santé
					
						Auteurs Physiques					
					- LANTHEAUME (A.)
						Organismes Producteurs					
					
						Aucun organisme producteur					
				
						Organismes Commanditaires					
					- Université de Lyon
						Résumé					
					
						Malgré un léger faiblissement du taux d'IVG chez les mineures en France en 2015, les grossesses et les IVG à l'adolescence restent un problème de santé publique. Notre travail s'est intéressé à l'hypothèse selon laquelle il y aurait des lacunes quant à la connaissance des adolescents sur la contraception, son utilisation et les moyens d'y accéder.  Pour ce faire, des questionnaires anonymes ont été distribués fin 2015 et début 2016 à 273 élèves en classe de seconde ou première CAP scolarisés dans 3 lycées de la ville de Romans.  Vingt-six pour cent des élèves interrogés avaient déjà eu des rapports, dont 71% avec contraception (essentiellement le préservatif ou la pilule). La moitié des élèves connaissaient au moins 4 contraceptifs différents et savaient mieux comment les utiliser que les participants d'autres études. La possible prescription par la sage-femme est très peu connue des élèves (27%), de même que la prolongation de délivrance d'un contraceptif oral par le pharmacien (43%). Le planning était mieux connu des adolescents que la pharmacie pour se procurer la contraception ou la contraception d'urgence (p<0.05). 91% des adolescents savaient que le préservatif était le seul moyen de protection contre les IST. Les filles avaient globalement une meilleure connaissance sur les contraceptions que les garçons, sauf concernant l'utilisation du DIU comme contraception d'urgence. Les élèves en filière générale avaient aussi un meilleur niveau global de connaissance.  Garçons et élèves en filière professionnelle devraient donc être ciblés par les programmes d'éducation à la sexualité. Or, ces séances d'éducation ne sont pas organisées aussi souvent que recommandé par la loi de 2001. La première étape serait donc de lancer une enquête nationale sur les comportements et représentations des jeunes en matière de sexualité ainsi qu'une mission interministérielle visant à dresser un état des lieux précis de la mise en œuvre de la loi de 2001, cela afin d'évaluer les fonds nécessaires et l'ampleur des efforts à accomplir.					
				
							Accès à l'étude						
					Thèse de médecine (92p.) – Disponible à l’Université Lyon 1
 
				