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Femme en surpoids en demande de perte pondérale : spécificités de la consultation du médecin généraliste.
2017
Santé
Auteurs Physiques
- JOLIVET (Steven)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
En France en 2015, l’excès pondéral concerne près de la moitié des adultes français. Les pratiques amaigrissantes peu encadrées médicalement deviennent d’usage courant notamment chez les femmes. Cette étude a pour objectif d’identifier les spécificités de la consultation des médecins généralistes lors d’une demande de perte de poids par une femme en surpoids. Étude quantitative déclarative par questionnaire anonyme à l’aide d’une situation prototypique de demande de perte pondérale par une patiente en surpoids, réalisée entre avril et mai 2017 auprès de 300 médecins généralistes de la Loire. 128 questionnaires ont été exploités. Parmi les causes de surpoids, l’influence comportementale est davantage incriminée par rapport à la part génétique. La majorité des médecins généralistes recommande et juge efficace activité physique régulière et réduction calorique modérée et équilibrée. Ils se trouvent compétents. Des fiches conseils concernant l’alimentation et l’activité physique sont utilisées par respectivement 31 et 16% d’entre eux. 81 % des médecins généralistes proposent une consultation de suivi et 6 % conseillent un second recours immédiat. Une minorité déclare ressentir des sentiments négatifs lors de ce type de consultation. Plus de la moitié était mitigé quant au résultat évoquant le maintien la perte pondérale. La réussite thérapeutique leur paraît essentiellement conditionnée par la motivation de la femme et son profil socio-psychologique. Dans une société où les régimes amaigrissants, souvent controversés médicalement, deviennent pratiques courantes pour contrer le surpoids, l’approche motivationnelle du médecins généralistes, dans un cadre bienveillant, avec proposition nutritionnelle et d’activité physique modérée, semble pouvoir répondre aux attentes des femmes concernées.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (23 p.)