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Freins et leviers de la prise en charge du traitement post-exposition au VIH.
2016
Santé
Auteurs Physiques
- CHARPENTIER (N.)
- GUILLOIS (E.)
- LAGUETTE (V.)
- MABIRE (X.)
- MARTIN (C.)
- PREAU (M.)
- QUATREMERE (G.)
- RODUIT (S.)
- ROJAS CASTRO (D.)
- SPITTLER (D.)
Organismes Producteurs
- Association AIDES
- Université de Lyon
Résumé
Dans un contexte d’émergence de la prévention combinée du VIH en France, le traitement post-exposition (TPE) apparaît mal connu et sous-utilisé. Cette étude vise à investiguer les représentations et freins perçus du recours au TPE ainsi que de son suivi.
Méthodes : Une étude exploratoire qualitative par entretiens semi-directifs a été menée dans la région Rhône-Alpes (2015). Des personnes ayant eu recours au TPE dans les 12 derniers mois (n = 11), des personnes ayant eu besoin d’un TPE sans en bénéficier (n = 9), et des professionnels intervenant dans la prise en charge (n = 9) ont été interrogés. Les données ont été analysées via des analyses textométrique (Iramuteq) et thématique-catégorielle (Nvivo).
Résultats : L’analyse des données indique que les barrières à l’accès et au suivi résident dans : le délai de prise en charge, le sentiment de jugement, des difficultés à suivre le traitement, la maîtrise aléatoire du protocole et les pratiques hétérogènes des professionnels. A contrario, la qualité de la relation avec les professionnels, le fait d’être soutenu et accompagné (partenaire, association, médecin) apparaissent comme des facilitateurs. Les participants proposent de diversifier l’accès au TPE et de former le personnel soignant.
Conclusion : Deux enjeux émergent pour repenser la place du TPE dans la prévention combinée : (1) agir sur les connaissances, les pratiques et les attitudes des professionnels ; (2) faire évoluer les recommandations quant à la prescription de première intention, les modalités d’accès au TPE et l’accompagnement en santé sexuelle.
Méthodes : Une étude exploratoire qualitative par entretiens semi-directifs a été menée dans la région Rhône-Alpes (2015). Des personnes ayant eu recours au TPE dans les 12 derniers mois (n = 11), des personnes ayant eu besoin d’un TPE sans en bénéficier (n = 9), et des professionnels intervenant dans la prise en charge (n = 9) ont été interrogés. Les données ont été analysées via des analyses textométrique (Iramuteq) et thématique-catégorielle (Nvivo).
Résultats : L’analyse des données indique que les barrières à l’accès et au suivi résident dans : le délai de prise en charge, le sentiment de jugement, des difficultés à suivre le traitement, la maîtrise aléatoire du protocole et les pratiques hétérogènes des professionnels. A contrario, la qualité de la relation avec les professionnels, le fait d’être soutenu et accompagné (partenaire, association, médecin) apparaissent comme des facilitateurs. Les participants proposent de diversifier l’accès au TPE et de former le personnel soignant.
Conclusion : Deux enjeux émergent pour repenser la place du TPE dans la prévention combinée : (1) agir sur les connaissances, les pratiques et les attitudes des professionnels ; (2) faire évoluer les recommandations quant à la prescription de première intention, les modalités d’accès au TPE et l’accompagnement en santé sexuelle.
Accès à l'étude
Santé Publique, vol. 28, n° 6, nov-déc 2016, p 791-799 – Lieu de consultation : ORS