Pieros

L’objectif principal de cette étude était de comparer les durées moyennes de séjour depuis l’implantation de la RAC. Elle compare également le taux de complications et de ré-hospitalisations dans les 30 jours post-opératoires, évalue l’impact de l’arrivée de la chirurgie robotique. Une étude médico-économique ainsi qu'une étude de satisfaction des patientes ont également été réalisées. Il s’agit d’une étude monocentrique comparative avec un groupe contrôle historique, réalisée dans le service de chirurgie gynécologique du CHU de Saint-Étienne. Le groupe de patientes opérées en 2016, avant l’implantation de la RAC, a été comparé avec un groupe de patientes opérées de juillet 2021 à juillet 2022, pour lesquelles la RAC était appliquée. Une étude médico-économique a également été réalisée. 206 patientes ont été incluses dans cette étude, dont 97 patientes dans le groupe historique de 2016 avant l’implantation de la RAC et 109 dans le groupe actuel appliquant la RAC. La durée moyenne d’hospitalisation avait diminué de 1.8 jours. Le taux d’ambulatoire avait fortement augmenté de 5 à 42 %. Il n’y avait pas plus de complications, avec un taux qui avait tendance à diminuer de 22 % à 14 %. Le taux de ré-hospitalisation était identique. Il n’y avait pas de différence entre la chirurgie robotique et la cœlioscopie sur la durée d’hospitalisation et le taux de complications. La réduction des coûts grâce à la RAC a été estimée à 1 523 euros par patiente. La note de satisfaction moyenne des patientes prises en en charge dans le cadre de la RAC était de 8.9/10. L’implantation de la RAC en chirurgie oncologique gynécologique a permis une diminution de la durée moyenne de séjour, avec un taux d’ambulatoire important, sans augmenter le taux de complications et de ré-hospitalisation, et était associée à une bonne satisfaction des patientes concernant leur prise en charge.