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Les internes de médecine générale en fin de cursus se sentent-ils compétents pour la prise en charge d’une demande d’interruption volontaire de grossesse ?
2018
Santé
Auteurs Physiques
- FARTELJ (L.)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de Lyon
Résumé
La prise en charge de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) concerne tout médecin généraliste, professionnel de santé de premier recours, qui est le premier acteur de cette prise en charge. De nombreuses études ont souligné le manque de formation des médecins généralistes en orthogénie. La formation débute dès le deuxième cycle des études médicales sur le plan théorique et se poursuit pendant le diplôme d'études spécialisées (DES). L'objectif principal de cette étude est d'évaluer si les internes en médecine générale en fin de cursus se sentent en capacité de prendre en charge une patiente en demande d'IVG. Nous avons réalisé une étude quantitative prospective de type enquête de pratiques auprès des internes en médecine générale de 5ème et 6ème semestres de la Faculté de Médecine de Lyon lors de l'année universitaire 2017-2018. En moyenne, les 77 participants ont de bonnes connaissances théoriques. Sur le plan pratique, les internes ayant bénéficié au cours de leur cursus universitaire d'un stage en gynécologie-obstétrique, d'une formation à l'orthogénie et ayant réalisé des consultations pour demande d'IVG se sentent en capacité de prendre en charge une demande d'IVG. Le développement croissant de l'IVG en ambulatoire depuis son autorisation en 2004 ainsi que l'augmentation du nombre de jeunes omnipraticiens la pratiquant devraient faciliter son accès. La formation pratique au cours du DES est nécessaire dans l'acquisition de la compétence à prendre en charge une demande d'IVG. L'introduction à partir de la rentrée universitaire de 2017 d'un stage obligatoire en gynécologie-obstétrique dans la maquette de DES de médecine générale améliorera certainement les pratiques.
Accès à l'étude