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La place des médecines complémentaires chez les patients sous chimiothérapie : Etude prospective multicentrique réalisée auprès des patients et des professionnels de santé de cancérologie dans 4 hôpitaux de la région Rhône-Alpes.
2010
Santé
Auteurs Physiques
- MORANDINI (Corinne)
Organismes Producteurs
- Université de Grenoble
Résumé
La prise en charge des patients en cancérologie a évolué ces dernières années. Les médecines complémentaires sont de plus en plus utilisées et peuvent avoir un intérêt pour certains symptômes. Une étude a été réalisée auprès de patients et de professionnels de santé dans 4 hôpitaux de jour d’oncologie de la région Rhône-Alpes. La prévalence d’utilisateurs de médecines complémentaires chez les patients traités par chimiothérapie est de 39,8%. Ils utilisent en priorité l’homéopathie, la phytothérapie, l’acupuncture, le massage et l’ostéopathie. C’est leur entourage qui les oriente vers les médecines complémentaires. Ils ont recours à ces traitements pour améliorer leur qualité de vie et 92,2% ressentent une aide. Les professionnels ont conscience de la proportion d’utilisateurs de médecines complémentaires, mais ils leur posent peu la question d’un recours possible à ces traitements. Ils pensent avoir peu de connaissances dans ce domaine et aimeraient des formations. Les patients sont en attente d’informations de leur part. Les patients et ces professionnels sont favorables à l’intégration des médecines complémentaires dans les centres de soin. Il est donc nécessaire de proposer une formation de base aux professionnels sur les bénéfices et les risques à les utiliser. Il faut informer les patients sur les thérapies les plus appropriées, les effets secondaires et les interactions possibles avec leur traitement. Il est possible de les proposer dans les hôpitaux, comme cela est déjà fait dans des centres de cancérologie. L’intégration de ces médecines peut permettre de diminuer les inégalités de prise en charge des patients sous chimiothérapie.
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