Pieros

L'URML et l'URCAM ont conjointement organisé une campagne de communication à visée pédagogique sur le bon usage de la permanence des soins (PDS), en avril 2006. L'IPSOS a réalisé une enquête téléphonique auprès de 1300 personnes, représentatives de la population résidant en Rhône-Alpes.Cette enquête comprend deux volets : l'un avant la campagne de communication régionale sur le bon usage de la PDS, l'autre après la campagne. Les principaux enseignements à tirer sont : - les différents types de structures de soins existantes sont parfaitement connues et identifiées par les Rhônalpins comme des recours possibles en cas de problème de santé imprévu, hormis les maisons médicales de garde plus récentes et non implantées sur tout le territoire considéré; - Pour les problèmes de santé qui surviendraient la nuit le réflexe des pompiers est fortement ancré mais aussi celui du Centre 15 ou, si l’urgence semble moindre, l’on a à l’esprit le recours possible aux autres structures telles que médecin de garde, SOS médecin…; - Un Rhônalpin sur quatre se souvient d’au moins l’un des éléments de la campagne de communication, sans écart entre départements ni entre secteurs fortement ou faiblement urbanisés. Eu égard au plan média, ce score est en cohérence avec les normes du secteur. - Sur 10 personnes ayant vu la campagne 4 déclarent qu’elle a retenu leur attention. Si ce score est honorable mais pas spectaculaire, il est à noter un résultat plus élevé, soit 53%, auprès des seniors (dont on sait qu’ils ont plus que la moyenne le réflexe services d’urgence“)et auprès des femmes, soit 48% (mères de famille actuelles ou potentielles); - Si, à l’analyse comparative des réponses données quant aux structures à contacter en cas de problème de santé imprévu, ne transparaît aucune évolution notable des comportements prévisionnels, on observe que ceux qui ont remarqué la campagne de communication affichent des réponses globalement plus cohérentes que la moyenne des réponses.