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Panorama de la pauvreté en Auvergne-Rhône-Alpes : une diversité de situations individuelles et territoriales.
2023
Social
Organismes Producteurs
- Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)
Résumé
Environ un million de personnes vit sous le seuil de pauvreté en Auvergne-Rhône-Alpes, près d'un enfant ou jeune sur cinq, une famille monoparentale sur quatre... Qu’elle soit manifeste ou invisible, rurale ou urbaine, la pauvreté prend de multiples formes et appelle des réponses rapides et efficaces, au plus près de celles et ceux qui en sont victimes.
La présente publication s'appuie sur une analyse de la pauvreté monétaire qui permet de conduire les analyses statistiques de l'Insee au niveau régional et infrarégional. Dans cette approche, 12,7 % de la population d’Auvergne-Rhône-Alpes se situe sous le seuil de pauvreté en 2020, proportion relativement stable au cours des dernières années. Parmi les treize régions de France métropolitaine, la région se classe comme la 3e moins pauvre derrière les Pays de la Loire et la Bretagne. Toutefois, cela cache d'importantes disparités et les moyennes départementales et régionales ne sont pas suffisantes pour livrer une analyse des plus pertinente. L’Allier, la Loire et la Drôme sont les départements de la région les plus touchés. Certains EPCI de l'Ardèche peuvent atteindre 23 % de taux de pauvreté. À l’inverse, l’Isère, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie font partie des départements les moins exposés au niveau de la moyenne départementale, même si on peut constater des taux de pauvreté élevés dans certains territoires infradépartementaux.
La pauvreté se concentre dans les métropoles (quatre habitants sur dix) et dans les espaces très peu denses de l’ouest et du sud de la région. Les ménages pauvres habitent presque aussi souvent en logement social qu’ils sont locataires du parc privé (35 %) ; 30 % sont propriétaires. Les ménages pauvres sont plus souvent propriétaires de leur logement en zone rurale (53 %).
Le taux de pauvreté varie inversement avec l’âge, les jeunes étant les plus touchés. La situation familiale est encore plus discriminante que l’âge : les familles monoparentales sont les plus exposées à la pauvreté, suivies des personnes seules. La pauvreté est aussi plus forte au sein des communes urbaines.
Auvergne-Rhône-Alpes bénéficie d’un effet redistributif des prestations sociales permettant une réduction d’un tiers de la pauvreté, comme en France métropolitaine. Les prestations sociales constituent en effet, plus d’un tiers du revenu disponible (35 %), autant que les revenus d’activités (36 %). Cette structure est similaire à celle de l’Hexagone, avec des prestations sociales pesant néanmoins légèrement plus que les revenus d’activités.
La présente publication s'appuie sur une analyse de la pauvreté monétaire qui permet de conduire les analyses statistiques de l'Insee au niveau régional et infrarégional. Dans cette approche, 12,7 % de la population d’Auvergne-Rhône-Alpes se situe sous le seuil de pauvreté en 2020, proportion relativement stable au cours des dernières années. Parmi les treize régions de France métropolitaine, la région se classe comme la 3e moins pauvre derrière les Pays de la Loire et la Bretagne. Toutefois, cela cache d'importantes disparités et les moyennes départementales et régionales ne sont pas suffisantes pour livrer une analyse des plus pertinente. L’Allier, la Loire et la Drôme sont les départements de la région les plus touchés. Certains EPCI de l'Ardèche peuvent atteindre 23 % de taux de pauvreté. À l’inverse, l’Isère, l’Ain, la Savoie et la Haute-Savoie font partie des départements les moins exposés au niveau de la moyenne départementale, même si on peut constater des taux de pauvreté élevés dans certains territoires infradépartementaux.
La pauvreté se concentre dans les métropoles (quatre habitants sur dix) et dans les espaces très peu denses de l’ouest et du sud de la région. Les ménages pauvres habitent presque aussi souvent en logement social qu’ils sont locataires du parc privé (35 %) ; 30 % sont propriétaires. Les ménages pauvres sont plus souvent propriétaires de leur logement en zone rurale (53 %).
Le taux de pauvreté varie inversement avec l’âge, les jeunes étant les plus touchés. La situation familiale est encore plus discriminante que l’âge : les familles monoparentales sont les plus exposées à la pauvreté, suivies des personnes seules. La pauvreté est aussi plus forte au sein des communes urbaines.
Auvergne-Rhône-Alpes bénéficie d’un effet redistributif des prestations sociales permettant une réduction d’un tiers de la pauvreté, comme en France métropolitaine. Les prestations sociales constituent en effet, plus d’un tiers du revenu disponible (35 %), autant que les revenus d’activités (36 %). Cette structure est similaire à celle de l’Hexagone, avec des prestations sociales pesant néanmoins légèrement plus que les revenus d’activités.
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