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Perception du risque de dysthyroïdie par les médecins généralistes chez des patientes traitées par radiothérapie pour un cancer du sein.
2019
Santé
Auteurs Physiques
- ALPAKUMARI (Patel)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
Le traitement du cancer du sein nécessite une radiothérapie adjuvante dans 90% des cas. En l’absence de recommandations sur le suivi thyroïdien des femmes traitées, il convient de s’interroger sur la perception du risque de dysthyroïdie par les médecins généralistes. L'objectif vise à évaluer auprès de médecins généralistes, la perception du risque de dysthyroïdie chez les patientes traitées par radiothérapie pour un cancer du sein. Une enquête déclarative d’opinion a été menée de mai à août 2019, auprès de médecins généralistes sélectionnés aléatoirement dans les pages jaunes puis, de maitres de stage universitaires contactés par courriel exerçant dans de la Loire et d’Ardèche. 101 médecins généralistes ont participé. 92 % estimaient que la radiothérapie pour cancer du sein dépassait le territoire mammaire et 31.7 % qu’elle comprenait le territoire sus claviculaire. Pour 95 %, une irradiation étendue était associée à un risque de dysthyroïdie. 21.8 % estimaient qu’une de leur patiente souffrait de dysthyroïdie après une irradiation pour cancer du sein. La connaissance du territoire irradié n’influe pas sur la perception de risque de dysthyroïdie. L’aire d’irradiation lors du traitement d’un cancer du sein parait donc largement surestimée par les participants. Pour près, d’un quart d’entre-deux, une de leur patiente présenterait une dysthyroïdie après ce traitement. Un faible pourcentage de dysthyroïdies après irradiation du territoire sus claviculaire semblant exister, il conviendrait de renforcer l’information des médecins généralistes, afin qu’ils puissent identifier les patientes à risque.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (21 p.) – Lieu de consultation : BU de St-Etienne