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Prévention vaccinale des Infections sexuellement transmissibles (IST) : connaissances et méconnaissances des consultants en CeGIDD et au planning familial.

2019
Santé
Auteurs Physiques
  • GRAOUCH (Sabah)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
  • Université de St Etienne
Résumé
L’incidence des IST est en augmentation, particulièrement au sein d’une population jeune en France. Actuellement, seule l’hépatite B (VHB) et les infections à papillomavirus (HPV) sont à prévention vaccinale. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le niveau de connaissance concernant les vaccins dans la prévention des IST (VIH, VHB, Syphilis, Gonocoque, Chlamydia et HPV) chez les sujets consultant en CeGIDD ou au planning familial (PF). Ce travail est une étude descriptive transversale bicentrique au CeGIDD et au planning familial de Saint-Étienne. Un questionnaire a été distribué systématiquement à tous les consultants en CeGIDD ou au PF se présentant pour un dépistage sur une période de 5 mois : d’avril 2017 à août 2017. 250 consultants ont répondu : 156 (62.4 %) au CeGIDD et 94 (37.6 %) au PF dont 125 étaient des femmes (50 %). L’âge moyen était de 24.7 ans et 74.1 % des répondants se disaient favorables aux vaccins en général. L’existence d’un vaccin VHB et HPV était respectivement connue de 78.6 % et 66.1 % des répondants. La croyance de l’existence d’un vaccin contre le VIH, contre la syphilis, contre Chlamydia, et contre le gonocoque était répandue chez respectivement 6.7 %, 25.9 %, 15.7 % et 18.6 % des répondants. Les consultants du CeGIDD étaient significativement mieux informés sur l’existence du vaccin VHB 84 % versus 68.1 % que ceux du PF. Les femmes connaissaient significativement plus l’existence du vaccin HPV que les hommes (respectivement 85.1 % versus 43.8 %. Parmi les répondants, 51.5 % et 18.4 % se déclaraient être vaccinés pour respectivement le VHB et l’HPV sans différence significative entre les patients du CeGGID et du PF. Se déclarer vacciner contre HPV était associé au sexe féminin (29.5 % versus 5.7 %. À tort, 2.7 %, 2.9%, 5.1% et 11.3% des répondants se pensaient être vaccinés contre respectivement le VIH, chlamydia, le gonocoque et la syphilis. Le statut vaccinal vérifié : 47.3 % des répondants étaient immunisés pour le VHB dont 52.7 % au CeGGID et 33.9 % des répondants au PF. Pour le HPV, nos données étaient très insuffisantes pour évaluer le statut vaccinal vérifié. L étude montre une méconnaissance de l’existence des vaccins VHB et HPV comme moyen de prévention des IST parmi les consultants en CeGIDD et au PF. Un nombre important de consultants pensent qu’il existe des vaccins contre les autres IST et pire se croient vaccinés. L’ignorance de l’existence de vaccin préventif peut contribuer à une couverture vaccinale insuffisante. Une meilleure éducation sur la prévention les IST et sur la vaccination comme moyen de prévention est primordial.
Accès à l'étude

Thèse de médecine (30 p.) – Lieu de consultation : BU de St-Etienne

*L'astérisque indique les organismes ayant changé de dénomination ou ayant cessé leur activité.


Pour compléter ces informations, n'hésitez pas à interroger également la partie Indicateurs et Répertoires