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Rapport régional de la démographie médicale des médecins généralistes. Région Auvergne-Rhône-Alpes.
2018
Santé
Organismes Producteurs
- Union Régionale des Professions de Santé Médecins Libéraux (URPS Médecins)
Résumé
Ce travail a été réalisé à partir de la base de données de l’URPS Médecins Libéraux, enrichie par les retours des questionnaires relatifs aux pratiques professionnelles des médecins libéraux.
L’objectif est de décrire précisément l’offre médicale libérale de 1er recours. L’étude ne tient compte que des médecins généralistes libéraux exerçant leur activité principale en pratique de ville. Les médecins généralistes à Mode d'Exercice Particulier (MEP) exclusifs (allergologue, angiologue, homéopathe, acupuncteur…), les médecins urgentistes exclusifs et les médecins exerçant exclusivement en établissement n’ont pas été retenus.
L’analyse de la démographie médicale est faite à l’échelle du bassin d’activité du médecin généraliste. Ce dernier est défini à partir des flux dominants de la population pour consulter un médecin généraliste.
On constate que les conditions d’accès aux soins de 1er recours se dégradent et que la démographie médicale est préoccupante.
1) « Un déséquilibre générationnel » définit à partir d’un seuil fixé à 50 ans. Au 1er janvier 2018, l’indice de vieillissement des médecins généralistes libéraux est de 1,7 (170 médecins généralistes libéraux âgés de 50 ans et plus pour 100 médecins généralistes libéraux âgés de moins de 50 ans). Ainsi, l’on dénombre 427 territoires de santé (35,8 % des territoires) au sein desquels tous les praticiens en exercice sont tous âgés de 50 ans et plus, soit 12,3 % des effectifs. Ces territoires concernent 16,1 % de la population régionale.
2) Trois niveaux de risque démographique identifiés en fonction d’âges seuil :
- RISQUE À LONG TERME (10 ans) : se définit à partir d’un seuil fixé à 55 ans. Au 1er janvier 2018, 50,8 % des médecins généralistes libéraux sont âgés de 55 ans et plus. En théorie, un médecin généraliste libéral sur deux, atteignant l’âge de 65 ans d’ici l’année 2027, est donc susceptible de cesser son activité. À partir de ce seuil, 60,2 % des territoires de santé de la région sont soumis à un risque démographique, impactant 61,8 % de la population et 58,5 % des médecins généralistes libéraux de la région.
- RISQUE À MOYEN TERME (5 ans) : se définit à partir d’un seuil fixé à 60 ans. Au 1er janvier 2018, 31,8 % des médecins généralistes libéraux sont âgés de 60 ans et plus. En théorie, près d’un tiers des médecins généralistes libéraux, atteignant l’âge de 65 ans d’ici l’année 2022, est donc susceptible de cesser leur activité. À partir de ce seuil, 33,6 % des territoires de santé de la région sont soumis à un risque démographique, impactant 19 % de la population et 16 % des médecins généralistes libéraux de la région.
- RISQUE À COURT TERME : se définit à partir d’un seuil fixé à 65 ans. Au 1er janvier 2018, 12,5 % des médecins généralistes libéraux sont âgés de 65 ans et plus. En théorie, un médecin généraliste libéral sur 10 ayant atteint l’âge de 65 ans, est donc susceptible de cesser son activité dès cette année 2018. À partir de ce seuil, 12,2 % des territoires de santé de la région sont soumis à un risque démographique, impactant 5,7 % de la population et 4,4 % des médecins généralistes libéraux de la région.
L’objectif est de décrire précisément l’offre médicale libérale de 1er recours. L’étude ne tient compte que des médecins généralistes libéraux exerçant leur activité principale en pratique de ville. Les médecins généralistes à Mode d'Exercice Particulier (MEP) exclusifs (allergologue, angiologue, homéopathe, acupuncteur…), les médecins urgentistes exclusifs et les médecins exerçant exclusivement en établissement n’ont pas été retenus.
L’analyse de la démographie médicale est faite à l’échelle du bassin d’activité du médecin généraliste. Ce dernier est défini à partir des flux dominants de la population pour consulter un médecin généraliste.
On constate que les conditions d’accès aux soins de 1er recours se dégradent et que la démographie médicale est préoccupante.
1) « Un déséquilibre générationnel » définit à partir d’un seuil fixé à 50 ans. Au 1er janvier 2018, l’indice de vieillissement des médecins généralistes libéraux est de 1,7 (170 médecins généralistes libéraux âgés de 50 ans et plus pour 100 médecins généralistes libéraux âgés de moins de 50 ans). Ainsi, l’on dénombre 427 territoires de santé (35,8 % des territoires) au sein desquels tous les praticiens en exercice sont tous âgés de 50 ans et plus, soit 12,3 % des effectifs. Ces territoires concernent 16,1 % de la population régionale.
2) Trois niveaux de risque démographique identifiés en fonction d’âges seuil :
- RISQUE À LONG TERME (10 ans) : se définit à partir d’un seuil fixé à 55 ans. Au 1er janvier 2018, 50,8 % des médecins généralistes libéraux sont âgés de 55 ans et plus. En théorie, un médecin généraliste libéral sur deux, atteignant l’âge de 65 ans d’ici l’année 2027, est donc susceptible de cesser son activité. À partir de ce seuil, 60,2 % des territoires de santé de la région sont soumis à un risque démographique, impactant 61,8 % de la population et 58,5 % des médecins généralistes libéraux de la région.
- RISQUE À MOYEN TERME (5 ans) : se définit à partir d’un seuil fixé à 60 ans. Au 1er janvier 2018, 31,8 % des médecins généralistes libéraux sont âgés de 60 ans et plus. En théorie, près d’un tiers des médecins généralistes libéraux, atteignant l’âge de 65 ans d’ici l’année 2022, est donc susceptible de cesser leur activité. À partir de ce seuil, 33,6 % des territoires de santé de la région sont soumis à un risque démographique, impactant 19 % de la population et 16 % des médecins généralistes libéraux de la région.
- RISQUE À COURT TERME : se définit à partir d’un seuil fixé à 65 ans. Au 1er janvier 2018, 12,5 % des médecins généralistes libéraux sont âgés de 65 ans et plus. En théorie, un médecin généraliste libéral sur 10 ayant atteint l’âge de 65 ans, est donc susceptible de cesser son activité dès cette année 2018. À partir de ce seuil, 12,2 % des territoires de santé de la région sont soumis à un risque démographique, impactant 5,7 % de la population et 4,4 % des médecins généralistes libéraux de la région.
Accès à l'étude
Accéder à :
– l’Atlas dynamique de la démographie médicale (au 1er janvier 2018)
– aux Rapports départementaux de la démographie médicale des médecins généralistes (avril 2018) : Ain ; Allier ; Ardèche ; Cantal ; Drôme ; Isère ; Loire ; Haute-Loire ; Puy-de-Dôme ; Rhône ; Savoie ; Haute-Savoie