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Les risques infectieux d’origine hydrique en Auvergne.
2016
Santé
Organismes Producteurs
- Cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) *
Organismes Commanditaires
- Institut de Veille Sanitaire (InVS)*
Résumé
L’eau est un élément essentiel à la vie, vivant et donc fragile. L’eau du robinet est certainement l’aliment le mieux surveillé. Il respecte des règles très strictes et fait l’objet de contrôles sévères. Sa qualité microbiologique et chimique, déjà globalement satisfaisante au vu des bilans réalisés par le ministère de la santé, continue de s’améliorer suite aux efforts continus de tous les acteurs/partenaires impliqués, tant administratifs (préfectures, Direction générale de la Santé (DGS), Agences régionales de Santé (ARS)), que techniques (exploitants) et politique (maires,...). Le risque microbiologique lié à l’eau n’a toutefois pas complètement disparu en France. Des disparités géographiques existent car ce risque concerne principalement les petites unités de distribution en zones rurales ou de montagne, comme il en existe beaucoup en Auvergne.
La détection des épidémies d’origine hydrique repose principalement sur des résultats provenant du contrôle sanitaire de l’eau, plus rarement des professionnels de santé alertant l’ARS d’un nombre anormal de malades. Des approches combinée (environnementale, épidémiologique et microbiologique) sont nécessaires pour investiguer ces épidémies. Leur nombre est aujourd’hui sous-évalué. L’utilisation des données de l’Assurance maladie ouvre une perspective très prometteuse pour élargir le domaine de surveillance des pathologies infectieuses d’origine fécale liées à l’eau.
Les différents articles de ce BVS vont permettre au lecteur d’avoir une vision globale et très complète de la problématique du risque infectieux d’origine hydrique en Auvergne.
La détection des épidémies d’origine hydrique repose principalement sur des résultats provenant du contrôle sanitaire de l’eau, plus rarement des professionnels de santé alertant l’ARS d’un nombre anormal de malades. Des approches combinée (environnementale, épidémiologique et microbiologique) sont nécessaires pour investiguer ces épidémies. Leur nombre est aujourd’hui sous-évalué. L’utilisation des données de l’Assurance maladie ouvre une perspective très prometteuse pour élargir le domaine de surveillance des pathologies infectieuses d’origine fécale liées à l’eau.
Les différents articles de ce BVS vont permettre au lecteur d’avoir une vision globale et très complète de la problématique du risque infectieux d’origine hydrique en Auvergne.
Accès à l'étude
Bulletin de Veille Sanitaire n° 1/Février 2016 (33 p.)