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Sport sur ordonnance : pertinence d’un livret de suivi pour évaluer la qualité de vie de sportifs et retour d’expérience des médecins généralistes .
2017
Santé
Auteurs Physiques
- BROUSSET (Romain)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
Selon l’OMS, 31% des adultes étaient inactifs en 2008. En 2016, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, a amplifié les recommandations de l’INSERM 2008 sur l’activité physique. En France, un décret relatif aux conditions de dispensation de l’activité physique adaptée a été mis en place à l’intention des patients atteints d’une affection de longue durée. L’objectif principal de ce travail était de décrire la mise en place d’une activité physique adaptée et son retentissement sur la qualité de vie d’un échantillon de sujets licenciés dans une même association sportive. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la pertinence d’un livret de suivi et le retour d’expérience des médecins généralistes sur la prescription d’activité physique. Il s’agissait d’une étude observationnelle, descriptive et prospective. La population était composée d’adultes licenciés à l’activité « J’Mactiv » pour la saison 2016-2017 à l’Association sportive des Postes, Télégraphes et Téléphones (ASPTT) de Saint-Étienne, partenaire de la Plateforme sport santé (PLASS) 42. Le critère de jugement principal était l’amélioration de la qualité de vie via le recueil des données du livret de suivi et du questionnaire SF-12. Quarante et un sujets étaient inclus initialement mais 18 sujets (44 %) ont été analysés à l’issue des six mois de suivi. Les résultats recueillis à partir du questionnaire SF-12 montraient une amélioration des médianes du score physique (+4.6) et du score psychique (+2.3) après six mois. Il apparaissait que tous les items du livret de suivi évoluaient de manière favorable comme les scores du SF-12. Les médecins traitants semblaient satisfaits du livret de suivi conçu pour cette étude : 88.9 % d’entre eux étaient prêts à l’utiliser pour prescrire une activité physique et pour suivre leurs patients sur le court et moyen terme. Cette étude a permis d’observer une tendance vers une amélioration globale de la qualité de vie chez la population étudiée lors de la pratique d’une activité physique adaptée et encadrée pendant six mois. Le faible effectif de notre échantillon a cependant limité l’extrapolation des résultats à une plus grande population. Ces résultats seront à confronter avec une étude à plus large échelle.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (48 p.) – Lieu de consultation : BU de St-Etienne