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Surveillance des arboviroses. Bilan 2021 Auvergne-Rhône-Alpes.
2022
Santé
Organismes Producteurs
- Santé publique France Auvergne-Rhône-Alpes
Résumé
Depuis 2013, entre mai et novembre de chaque année, une surveillance renforcée des arboviroses et de son vecteur implanté (Aedes albopictus dit moustique tigre) dans la région, se met en place pour prévenir l’installation de chaines de transmission autochtone à partir de cas importés de retour de zones où circulent ces arbovirus.
Cette surveillance concerne la dengue, le chikungunya et les infections par le virus Zika. Ces arboviroses sont des maladies à déclaration obligatoire à signaler à l’ARS dès confirmation de leur diagnostic biologique et quel que soit le département de survenue.
Ces signalements déclenchent des investigations sur les lieux fréquentés par les cas. L’Entente Inter-Départementale pour la Démoustication Rhône-Alpes déploie ensuite des mesures de lutte antivectorielle en fonction de la présence ou non du vecteur et d’autres paramètres écologiques. Ces interventions visent à prévenir la contamination des vecteurs et la survenue de cas autochtones.
Depuis le début de cette surveillance renforcée en Auvergne-Rhône-Alpes, un seul foyer de dengue autochtone a été identifié en 2019, témoignant de la réalité de ce risque qui d’année en année croît avec la progression inexorable de la colonisation des communes de la région par le moustique tigre.
Le bilan de la surveillance épidémiologique de l’année 2021 présenté dans ce bulletin, reflète les fortes restrictions de déplacements en lien avec la pandémie de COVID-19 qui ont limité considérablement le nombre de cas importés, la majorité d’entre eux concernant des retours en métropole de La Réunion touchée par une vague épidémique de dengue.
La réouverture des frontières et la reprise des voyages en 2022 appellent à la vigilance des professionnels de santé pour le diagnostic de ces arboviroses devant des signes cliniques évocateurs chez des personnes de retour de la zone inter-tropicale où ces virus circulent.
Si la prévention de ce risque passe par des mesures de prévention individuelles contre les piqures de moustiques (répulsifs, vêtements longs, moustiquaires), elle est aussi l’affaire de tous par la destruction des gîtes larvaires potentiels autour des habitations (eau stagnante dans les soucoupes, gouttières, vases, seaux, détritus...) pour éviter la prolifération des vecteurs et contribuer ainsi à la lutte antivectorielle.
De plus, depuis 2021, le virus West Nile est inscrit sur la liste des maladies à déclaration obligatoire, mais aucun cas n’a encore été signalé dans la région. Une présentation de la maladie et de ses caractéristiques est décrite dans ce bulletin.
Cette surveillance concerne la dengue, le chikungunya et les infections par le virus Zika. Ces arboviroses sont des maladies à déclaration obligatoire à signaler à l’ARS dès confirmation de leur diagnostic biologique et quel que soit le département de survenue.
Ces signalements déclenchent des investigations sur les lieux fréquentés par les cas. L’Entente Inter-Départementale pour la Démoustication Rhône-Alpes déploie ensuite des mesures de lutte antivectorielle en fonction de la présence ou non du vecteur et d’autres paramètres écologiques. Ces interventions visent à prévenir la contamination des vecteurs et la survenue de cas autochtones.
Depuis le début de cette surveillance renforcée en Auvergne-Rhône-Alpes, un seul foyer de dengue autochtone a été identifié en 2019, témoignant de la réalité de ce risque qui d’année en année croît avec la progression inexorable de la colonisation des communes de la région par le moustique tigre.
Le bilan de la surveillance épidémiologique de l’année 2021 présenté dans ce bulletin, reflète les fortes restrictions de déplacements en lien avec la pandémie de COVID-19 qui ont limité considérablement le nombre de cas importés, la majorité d’entre eux concernant des retours en métropole de La Réunion touchée par une vague épidémique de dengue.
La réouverture des frontières et la reprise des voyages en 2022 appellent à la vigilance des professionnels de santé pour le diagnostic de ces arboviroses devant des signes cliniques évocateurs chez des personnes de retour de la zone inter-tropicale où ces virus circulent.
Si la prévention de ce risque passe par des mesures de prévention individuelles contre les piqures de moustiques (répulsifs, vêtements longs, moustiquaires), elle est aussi l’affaire de tous par la destruction des gîtes larvaires potentiels autour des habitations (eau stagnante dans les soucoupes, gouttières, vases, seaux, détritus...) pour éviter la prolifération des vecteurs et contribuer ainsi à la lutte antivectorielle.
De plus, depuis 2021, le virus West Nile est inscrit sur la liste des maladies à déclaration obligatoire, mais aucun cas n’a encore été signalé dans la région. Une présentation de la maladie et de ses caractéristiques est décrite dans ce bulletin.
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