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Surveillance et prévention des infections à VIH et des infections sexuellement transmissibles bactériennes.
2022
Santé
Organismes Producteurs
- Santé publique France Auvergne-Rhône-Alpes
Résumé
A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, Santé publique France Auvergne-Rhône-Alpes actualise les données de surveillance du VIH et des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes de la région.
Une hausse des dépistages des trois IST bactériennes (chlamydiose, gonococcie et syphilis) et du VIH a été observée en 2021 après les baisses de 2020 liées à la pandémie de COVID-19. Si les niveaux de dépistage des IST bactériennes ont dépassé leur niveau de 2019 suivant la même dynamique que les années pré-COVID-19, l’augmentation du dépistage du VIH n’a pas rattrapé le niveau de 2019. Les femmes sont proportionnellement plus dépistées que les hommes, notamment dans les classes d’âge des femmes en âge de procréer.
Les nombres de cas diagnostiqués progressent pour les infections à Chlamydia trachomatis et pour les gonococcies, tandis que celui des diagnostics de syphilis semble diminuer. Pour le VIH, les données disponibles sont en faveur d’une légère baisse des nouveaux cas diagnostiqués en 2021. Les infections à Chlamydia trachomatis concernent pour la première fois un peu plus d’hommes que de femmes en Auvergne-Rhône-Alpes, même si les taux d’infections restent les plus élevés chez les femmes de moins de 25 ans. Les gonococcies et les syphilis diagnostiquées en CeGIDD concernent majoritairement les hommes. En 2021, les découvertes de séropositivité au VIH sont toujours prédominantes chez les HSH et les hétérosexuels nés à l’étranger et restent trop tardives.
Toutefois, ces tendances peu différentes des tendances nationales, restent délicates à interpréter en 2021 du fait de la baisse de la participation des professionnels de santé aux différents systèmes de surveillance, notamment depuis la pandémie de COVID-19. En effet, cette baisse de participation substantielle en Auvergne-Rhône-Alpes n’a pas permis de dégager de tendance sur le dépistage et les nouveaux diagnostics du VIH. Du côté des CeGGID, la remontée de leurs bases de données est en nette progression par rapport à 2020 mais reste à parfaire. Dans ce contexte, les données issues du système national des données de santé (SNDS) et pour le VIH, les données issues de la file active des 3 COREVIH de la région présentées dans ce BSP ont été très précieuses pour aider à interpréter ces tendances.
A la lumière de ces données, Santé publique France appelle à la mobilisation de tous les professionnels de santé dans la surveillance pour adapter la lutte contre l’épidémie et plus globalement la stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 qui vise une région sans sida à horizon 2030. La promotion d’un dépistage précoce du VIH reste essentielle pour permettre un accès aux traitements antirétroviraux, dont l’effet préventif a un impact direct sur la dynamique de l’épidémie. Afin de lutter contre les discriminations liées à la séropositivité au VIH et ainsi lever les principaux freins au dépistage, Santé publique France rediffuse sa campagne « Vivre avec le VIH, c’est d’abord vivre » sur l’efficacité des traitements contre le VIH permettant aux personnes séropositives de vivre en bonne santé et de ne pas transmettre le virus à leurs partenaires.
Une hausse des dépistages des trois IST bactériennes (chlamydiose, gonococcie et syphilis) et du VIH a été observée en 2021 après les baisses de 2020 liées à la pandémie de COVID-19. Si les niveaux de dépistage des IST bactériennes ont dépassé leur niveau de 2019 suivant la même dynamique que les années pré-COVID-19, l’augmentation du dépistage du VIH n’a pas rattrapé le niveau de 2019. Les femmes sont proportionnellement plus dépistées que les hommes, notamment dans les classes d’âge des femmes en âge de procréer.
Les nombres de cas diagnostiqués progressent pour les infections à Chlamydia trachomatis et pour les gonococcies, tandis que celui des diagnostics de syphilis semble diminuer. Pour le VIH, les données disponibles sont en faveur d’une légère baisse des nouveaux cas diagnostiqués en 2021. Les infections à Chlamydia trachomatis concernent pour la première fois un peu plus d’hommes que de femmes en Auvergne-Rhône-Alpes, même si les taux d’infections restent les plus élevés chez les femmes de moins de 25 ans. Les gonococcies et les syphilis diagnostiquées en CeGIDD concernent majoritairement les hommes. En 2021, les découvertes de séropositivité au VIH sont toujours prédominantes chez les HSH et les hétérosexuels nés à l’étranger et restent trop tardives.
Toutefois, ces tendances peu différentes des tendances nationales, restent délicates à interpréter en 2021 du fait de la baisse de la participation des professionnels de santé aux différents systèmes de surveillance, notamment depuis la pandémie de COVID-19. En effet, cette baisse de participation substantielle en Auvergne-Rhône-Alpes n’a pas permis de dégager de tendance sur le dépistage et les nouveaux diagnostics du VIH. Du côté des CeGGID, la remontée de leurs bases de données est en nette progression par rapport à 2020 mais reste à parfaire. Dans ce contexte, les données issues du système national des données de santé (SNDS) et pour le VIH, les données issues de la file active des 3 COREVIH de la région présentées dans ce BSP ont été très précieuses pour aider à interpréter ces tendances.
A la lumière de ces données, Santé publique France appelle à la mobilisation de tous les professionnels de santé dans la surveillance pour adapter la lutte contre l’épidémie et plus globalement la stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030 qui vise une région sans sida à horizon 2030. La promotion d’un dépistage précoce du VIH reste essentielle pour permettre un accès aux traitements antirétroviraux, dont l’effet préventif a un impact direct sur la dynamique de l’épidémie. Afin de lutter contre les discriminations liées à la séropositivité au VIH et ainsi lever les principaux freins au dépistage, Santé publique France rediffuse sa campagne « Vivre avec le VIH, c’est d’abord vivre » sur l’efficacité des traitements contre le VIH permettant aux personnes séropositives de vivre en bonne santé et de ne pas transmettre le virus à leurs partenaires.