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Prévalence à 3 mois du syndrome post-commotionnel chez les patients ayant consulté aux urgences du CHU de Saint-Étienne pour un traumatisme crânien léger.
2019
Santé
Auteurs Physiques
- DUPAIN (Pierre-Antoine)
Organismes Producteurs
Aucun organisme producteur
Organismes Commanditaires
- Université de St Etienne
Résumé
Le syndrome post-commotionnel (SPC) regroupe des symptômes affectant les sphères cognitives, émotionnelles et physiques. Les recherches déjà effectuées peinent à mettre en évidence des facteurs de risque pour les patients victimes de traumatisme crânien léger. Ce travail cherche à déterminer la prévalence à 3 mois du syndrome post-commotionnel chez les patients consultant aux urgences du CHU de Saint-Étienne pour un traumatisme crânien léger (TCL). Les patients ont été inclus lors de leur passage aux urgences, chaque patient a été recontacté par téléphone à 3 semaines et 3 mois du traumatisme. Les questions posées portaient sur les symptômes du SPC via le questionnaire RPQ (Rivermead Post-concussion symptoms Questionnaire), l’inquiétude vis-à-vis d’éventuels symptômes et la consommation d’antalgiques. Le diagnostic de SPC était retenu au seuil de 16. 68 patients ont été inclus, 32 patients ont répondu au premier appel et 23 au deuxième appel. 13% de ces derniers présentaient un tableau de syndrome post-commotionnel. L’impact psychologique et médico-économique du syndrome post-commotionnel nécessite de mettre en œuvre des moyens permettant de l’anticiper. Les facteurs favorisant son apparition peinent à être déterminés. Cependant, la réassurance du patient à l’admission semble être un des éléments clé. Il convient également de permettre à ces patient de rencontrer un spécialiste des traumatisés crâniens lorsque c’est nécessaire.
Accès à l'étude
Thèse de médecine (27 p.) – Lieu de consultation : BU de St-Etienne